Jean Marie Altema dénonce la violation de l’intimité de Roselande et appelle à une loi contre les dérives numériques en Haïti
La diffusion de vidéos intimes de la jeune présentatrice Roselande Bélony , sans son consentement, suscite une vive indignation sur les réseaux sociaux. Jean Marie Altema, expert en technologies numériques, monte au créneau pour appeler à une prise de conscience collective et à une réponse juridique ferme.
Roselande, 21 ans, n’est plus simplement une figure montante de la presse ; elle est devenue, bien malgré elle, le symbole d’un drame numérique profond : la violation de l’intimité sans consentement. En réaction à cette affaire bouleversante, Jean Marie Altema dénonce un phénomène destructeur qui « constitue une violation grave de sa vie privée et porte atteinte à sa dignité ». Chaque partage de ces contenus ne fait qu’accentuer la souffrance infligée à la victime, tout en renforçant l’impunité des auteurs et la responsabilité morale de ceux qui relayent ces images.
Dans sa déclaration, Altema appelle non seulement à la mobilisation citoyenne, mais interpelle aussi directement les autorités haïtiennes : « J’en appelle aux autorités haïtiennes […] pour qu’elles travaillent avec des experts et adoptent, sans délai, un texte juridique ». Il insiste sur la nécessité d’un encadrement légal strict afin de sanctionner les auteurs et complices de ces publications. Il prône également une éducation numérique dès le plus jeune âge, en misant sur des campagnes de sensibilisation dans les écoles, les églises, et au sein des plateformes elles-mêmes, pour promouvoir un usage éthique des réseaux sociaux.
L’affaire Roselande n’est pas qu’un fait divers numérique : c’est un signal d’alarme. Elle révèle l’urgence d’un sursaut collectif pour protéger la dignité humaine en ligne. En agissant ensemble, en signalant, en sensibilisant et en légiférant, Haïti peut tracer la voie d’un internet plus juste, plus sûr, et surtout plus humain.
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