TikTok sous pression : le Président Donald Trump accorde un sursis de 75 jours à ByteDance
L’administration de l’ancien président américain Donald Trump avait imposé une pression considérable sur l’entreprise chinoise ByteDance en 2020, l’obligeant à vendre TikTok à une entreprise américaine. En prolongeant de 75 jours le délai avant l’interdiction de l’application, Trump laissait à ByteDance une dernière chance de conclure un accord avec les autorités américaines.
Cette décision s’inscrivait dans un contexte de tensions croissantes entre les États-Unis et la Chine sur les questions de sécurité numérique. Washington accusait TikTok de représenter une menace pour la sécurité nationale, craignant que les données des utilisateurs américains soient partagées avec Pékin. ByteDance a toujours nié ces allégations, mais l’administration Trump insistait : soit l’application était vendue à une entreprise américaine, soit elle serait interdite sur le territoire américain.
Face à cette pression, ByteDance devait rapidement trouver une solution. Plusieurs grandes entreprises américaines, comme Microsoft et Oracle, s’étaient positionnées pour un éventuel rachat. Cette affaire illustrait une fois de plus la rivalité technologique entre Washington et Pékin, où le contrôle des données et des plateformes numériques devenait un enjeu stratégique majeur. Au-delà de l’application elle-même, cette bataille symbolisait l’affrontement entre deux superpuissances pour la domination du numérique.
Avec ces 75 jours supplémentaires, ByteDance devait faire un choix crucial : parvenir à un accord avec les autorités américaines ou perdre un marché clé. L’avenir de TikTok aux États-Unis restait incertain, et une question persistait : cette plateforme prisée par des millions d’utilisateurs allait-elle survivre à ce bras de fer politico-économique entre Washington et Pékin ?
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