« The Trump Card » : Donald Trump lance une carte dorée à 5 millions de dollars pour un visa spécial
Dans une mise en scène soigneusement orchestrée à bord de son avion présidentiel, Donald Trump a dévoilé une carte de luxe baptisée « The Trump Card ». Affichant son propre portrait en grand format aux côtés de la Statue de la Liberté, cette carte offrirait un accès à un visa de résidence spéciale aux États-Unis… pour la somme de 5 millions de dollars. Une annonce qui intrigue autant qu’elle dérange.
D’après les informations rapportées par The Washington Post et Newsweek, l’ancien président a présenté la carte en la tenant bien en évidence devant les caméras, tel un marchand vantant un produit haut de gamme. Sur le recto, on retrouve son image, la Statue de la Liberté en fond, et l’inscription « The Trump Card – Carte Trump », agrémentée d’étoiles dorées. « Pour 5 millions, vous pouvez avoir l’une de ces cartes. Je suis le premier à l’avoir achetée », a-t-il lancé, souriant, devant les journalistes.
La nature même de cette carte soulève de nombreuses questions. Selon les détails relayés par Newsweek, elle serait associée à un statut de résident spécial, un type de visa dont la légalité reste floue. Plusieurs experts du droit migratoire ont réagi, pointant du doigt le caractère non réglementé d’une telle initiative. Trump, de son côté, semble miser sur l’aura du prestige et du privilège pour séduire un public fortuné à l’échelle internationale.
Toujours selon The Washington Post, cette démarche s’inscrit dans une stratégie électorale plus large, visant à repositionner Trump comme un homme d’affaires visionnaire prêt à offrir une « porte VIP » vers le rêve américain. Mais cette initiative ravive également les critiques concernant sa politique migratoire passée, jugée élitiste et discriminatoire. Transformer l’immigration en produit de luxe choque de nombreux observateurs, qui y voient une dérive inquiétante.
Reste à savoir si « The Trump Card » est un réel outil migratoire ou un simple coup de projecteur médiatique. Quoi qu’il en soit, Donald Trump confirme une fois de plus sa capacité à brouiller les frontières entre politique, affaires et spectacle.
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