Mirebalais : Une évasion massive qui défie l’autorité de l’État

Dans la nuit du 30 au 31 mars 2025, une attaque d’envergure a frappé la prison civile de Mirebalais, permettant à plus de 530 détenus de s’évader. Selon l’avocat et défenseur des droits humains Me Arnel Rémy, cette opération a été menée par des gangs de Canaan et de Croix-des-Bouquets, membres de la coalition criminelle Viv Ansanm. Ce nouvel épisode illustre l’ascension inquiétante des groupes armés en Haïti.

L’attaque s’est déroulée sous une pluie de balles et d’explosions, prenant de court les forces de sécurité en sous-effectif. Les assaillants ont détruit les principales barrières du centre pénitentiaire, libérant des criminels notoires, dont des kidnappeurs et des assassins. Ce coup de force, minutieusement orchestré, prouve que les gangs disposent désormais d’une puissance de feu rivalisant avec celle des forces de l’ordre.

Cette évasion massive met en lumière la fragilité du système sécuritaire haïtien. Alors que la population exprime son indignation et sa peur, les autorités tardent à proposer une réponse concrète. Pendant ce temps, les criminels s’organisent, renforcent leur arsenal et étendent leur influence, plongeant le pays dans une spirale de violence incontrôlable.

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