Parc Industriel de Caracol : Célébration de la Journée internationale de la non-violence à l’égard des femmes
Le 25 novembre 2024, la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes a été célébrée au Parc Industriel de Caracol (PIC), un événement marquant l’engagement de la communauté locale dans la lutte contre la violence basée sur le genre. Organisée par les responsables du parc, cette journée a réuni des personnalités de divers secteurs, dont la représentante du Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF) dans le Nord-Est, Mme Josenie Jean Ferdinand, des autorités policières, des dirigeants d’organisations, ainsi que des employés du PIC.
Les festivités ont débuté par des présentations retraçant l’historique de la date du 25 novembre, qui commémore la lutte contre les violences faites aux femmes à travers le monde. L’événement a permis d’aborder les problèmes de violence sexiste en milieu de travail, en mettant l’accent sur les réalités vécues par les femmes dans des espaces comme le Parc Industriel de Caracol. Des exposés et des discussions ont permis de réfléchir aux enjeux de la non-violence à l’égard des femmes, tout en proposant des perspectives d’amélioration concrètes dans cette zone industrielle.
Mme Josenie Jean Ferdinand, en tant que représentante du MCFDF, a pris la parole pour saluer le courage des femmes, notamment celles qui travaillent au PIC. Elle a insisté sur la nécessité de lutter contre la violence sous toutes ses formes, appelant les victimes à dénoncer les abus auprès des autorités compétentes et à utiliser les dispositifs légaux en place pour protéger leurs droits. “Le Ministère à la Condition Féminine est fermement engagé dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Cette journée doit servir de catalyseur pour rappeler l’importance du respect et de la dignité des femmes dans tous les aspects de la vie”, a-t-elle déclaré avec conviction.
Dans le cadre des discussions, l’avocate TS Same-Lourdes Joseph, membre d’une organisation féminine, a présenté un plaidoyer passionné sur la violence basée sur le genre dans les environnements de travail. Elle a souligné l’importance de renforcer l’application des lois existantes, tout en appelant à la création de structures de travail plus inclusives et respectueuses des droits des femmes.
L’officière de police Rodeline Doly, engagée dans la lutte contre les violences de genre, a abordé les mécanismes nécessaires pour améliorer la prise en charge des victimes. Elle a mis en lumière les obstacles que rencontrent les femmes pour accéder à la justice, tout en insistant sur l’importance de créer des structures d’accompagnement adaptées, tant psychosocialement que juridiquement. Mme Doly a également souligné le rôle crucial des institutions publiques et privées dans la prévention des violences en milieu de travail, en préconisant des campagnes de sensibilisation régulières et des politiques internes strictes pour assurer la sécurité des femmes.
“Les victimes doivent se sentir écoutées, soutenues et protégées à tous les niveaux. Seule une solidarité collective et une volonté de changer les mentalités peuvent permettre de briser le cycle de la violence”, a conclu l’officière de police.
L’événement s’est terminé sur une note d’espoir, rappelant à tous les participants que la lutte contre les violences faites aux femmes est une responsabilité partagée. La solidarité et l’engagement de chacun sont essentiels pour construire une société plus juste et équitable, où les femmes peuvent vivre libres de toute forme de violence.
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