ENVIRONNEMENT

Assainissement en Haïti dans un contexte d’ODDs.

L’assainissement est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de l’environnement dans ses différents composants. Il comprend la collecte, le traitement et l’évacuation des déchets liquides, des déchets solides et des excréments

L’objectif principal est la prévention du contact humain avec des substances dangereuses, spécialement les fèces en mettant en place des systèmes de traitement et d’évacuation des déchets. Les dangers issus d’un mauvais assainissement sont multi-factoriels, pouvant être à la fois physique, microbiologique, biologique ou encore chimique. Les déchets, ce qui inclut les excréta d’origine humaine et animale, les déchets résiduels ou encore les eaux usées, peuvent causer des ennuis de santé majeurs. On peut dire aussi que l’assainissement c’est l’ensemble des techniques et méthodes visant à traiter les eaux usées.

Assainissement en Haïti 

Haïti est un pays confronté à de nombreux défis. Outre des indicateurs socio-économiques particulièrement bas, il affiche des taux d’accès à l’eau et à l’assainissement alarmants : 42 % de la population n’ont pas accès à l’eau potable, et 68 % de la population ne dispose pas d’accès à l’assainissement. En janvier 2019 Une nouvelle étude publiée par la Banque mondiale souligne l’urgence de mieux cibler les investissements dans le secteur de l’eau et de l’assainissement en Haïti afin de mieux servir toute la population et de lutter contre la pauvreté.

Le nouveau rapport intitulé « Regarder au-delà de la provision par le gouvernement des services en eau et assainissement – Les choix et pratiques des plus vulnérables en Haïti », démontre un lien direct entre le manque d’accès à l’eau et à l’assainissement et la santé de la population, avec notamment un effet néfaste sur la croissance des enfants. Cette étude informe qu’entre 1990 et 2015, il y a eu une diminution de 4 % de la population ayant accès à des sources améliorées d’eau (passant de 62 % à 58 %), et que la moitié de la population pauvre reste privée d’un accès à des infrastructures sanitaires alors que 30% dépendent d’installations non améliorées. Anabela Abreu, directrice du bureau de la Banque mondiale en Haïti. « a dit dans ce rapport :

L’accès à l’eau potable et à l’assainissement constitue un investissement direct dans le capital humain. Les efforts pour favoriser l’accès aux services de l’eau, d’assainissement et d’hygiène ont des répercussions positives sur la résilience des populations, notamment en matière de santé »

 

Moïse Charles spécialiste en droit international de l’eau douce.

Gestionnaire et politicien de l’eau

Émail : Charlesmoise722@gmail.com

Dernière modification : 8:16 AM

 

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.