La Fondation Groupe d’Alternative et de Justice ( F-GAJ) dénonce la fermeture des tribunaux au Cap-Haïtien
Dans une conférence de presse donnée le mardi 10 novembre 2020 la Fondation Groupe Alternatif et de justice (FGAJ) déplore le dysfonctionnement des tribunaux du Cap-Haïtien depuis plus de six (6) mois en raison de rivalités entre le barreau de l’Ordre des avocats du Cap-Haïtien et le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) autour du choix de Me Jean Ralph Prévost comme doyen a.i, un choix contesté par le Barreau.
Se faisant porte parole du F-GAJ, Mme Mirlène François, l’une des responsables de F-GAJ a souligné qu’une crise a éclaté depuis le mois de mai dernier entre le CSPJ et le barreau du Cap-haïtien. Ce qui a provoqué la fermeture des tribunaux et le tribunal de première instance du Cap n’a pas de doyen. “Les tribunaux sont aussi importants que les hôpitaux” a fustigé la militante.
La FGAJ affirme que trop d’innocents meurent dans les prisons sans qu’ils ne passent devant un juge. Cette structure estime que c’est une violation des droits humains et de plus, la prison civile du Cap ne peut prendre en charge des individus.
F- GAJ demande aux autorités compétentes surtout celles qui se trouvent au niveau du CSPJ de prendre une décision finale pour que les activités reprennent à la normale dans le tribunal du Cap.
Selon Madame François, l’absence du doyen dans le tribunal du Cap-Haïtien cause un impact particulier sur les foyers, la famille. Toute la société souffre de la fermeture des tribunaux par rapport à la crise qui sévit entre le CSPJ et le barreau de l’ordre des avocats Cap-Haïtien. Les avocats protestent contre la fermeture de tous les tribunaux dans la ville.