ÉDITORIAL

Haïti, un pays vendu aux gangs armés

L’affaire de droit à la sécurité en Haïti n’existe pas pour le Pouvoir de PHTK deuxième version. L’insécurité est totalement installée dans le pays. C’est sous l’administration de Jovenel Moïse où le pays est cannibalisé et gangsterisé, personne n’est épargné sauf si et seulement si tu es l’un des membres du pouvoir ou proche du pouvoir. Là où le chef de l’état ne dis rien dans cette situation. Si la constitution fait le président le garant de la bonne marche des institutions publiques, semblerait-il qu’il ne sais pas vraiment ses fonctions ou il ignorait ses responsabilités pour fédéré les Gangs armés.

La sécurité publique est le premier élément éssentiel pour une société, alors même le primaire le président n’est pas en mesure d’assurer pour son peuple. A titre d’exemple la présidence ne montre aucun souci vis-à-vis de l’insécurité qui règne dans le pays. Le président parle très souvent sur les réseaux sociaux ou dans la Presse c’est comme si tout va très bien dans le pays. Pourtant quotidiennement des cas de kidnapping sont effectués sur la voie publique tant à port au Prince que dans les provinces.

Si la sécurité est un droit fondamental pour le peuple, eh bien le président Haïtien Jovenel Moïse a violé ses droits complètement.

La liste des défunts est en grand nombre ; on peut citer : Vladimir Legagneur, Révérend Père Simoly, Néhémie JOSEPH, Rospide Pétion (Douze), Nancy Dorléan (Sysy), Sébastien Pétit ( Babas), Maikadou, Grégory SAINT HILAIRE, Maître Momferier DORVAL, Saphir KADAPHYR (SWAT), ÉSAIE JEAN NOËL ( POLIFRONT), JOHN WIDLER ( POLIFRONT), Evelyne Sincère

Voilà une petite liste de personne (non exhaustive) que l’insécurité qui règne sous l’administration de Jovenel Moïse emporte pour l’éternité.

Il faut souligner à l’encre forte que deux familles ont été assassinées chez elles à puits Blain et à Pétion ville, un pasteur accompagné de sa femme a été assassiné au Cap Haïtien en plein jour le mois dernier alors qu’ils revenaient de l’étranger, le PDG de Titi Loto a été enlevé et libéré sous caution et plein d’autres cas d’enlèvement ressens ont été enregistrés dont un pasteur accompagné de son fils kidnappé sur la route nationale #2 le dimanche 1 novembre 2020.

Suite à un micro trotoir autour de l’insécurité qui grangrène le pays, des citoyens de la société considérés comme des notables dans leurs quartiers se positionnent clairement sur la situation sécuritaire. A leur avis, sous le pouvoir de l’après Dieu (Jovenel Moïse) personne n’est épargné, c’est une lutte politique pour le pouvoir entre l’opposition et le pouvoir en place. Nul ne sait qui finance les gangs armés, Est ce Jovenel Moïse ou l’opposition ?

De jour en jour l’insécurité bat son plein dans le pays spécialement dans la métropole de l’ouest où des gangs armés contrôlent leur territoire. L’insécurité en Haïti semblerait programmer pour les plus pauvres ou pour les sans nom, les sans pouvoir, car pendant que les gens se plaignent aucune tentative de kidnapping n’a été orchestré contre un ancien parlementaire, ni un ancien président, voire un membre de l’opposition vont-ils remarquer. Cela veut dire quoi ? C’est une programmation pour les plus vulnérables ?

Ces citoyens se demandent pourquoi le président Jovenel Moïse ignore complètement l’insécurité qui sévit dans le pays ? Est ce parce que lui, il est en sécurité ? Est ce c’est parce qu’il est le patron des Gangs ? Pourquoi la police est totalement limitée dans leurs champs d’action pour finir avec le phénomène de gangsterisation? Pourquoi les Organisations des droits humains défendent souvent les gangs après chaque opération de police ? Pourquoi l’opposition politique reste confortable dans l’insécurité ? Quelle est l’importance de la Commission Nationale de Désarmement, Démantèlement et Réinsertion ( CNDDR) ?

En tout cas, l’affaire de la sécurité publique d’un pays c’est l’affaire de tous. Haïti doit être en état d’urgence sécuritaire et le gouvernement devrait s’adresser avec les nations unies pour demander l’aide militaire et logistique pour venir en appui avec la police nationale d’Haïti pour démanteler ces gangs armés. Mais pour l’instant, il faut le dire tristement que la durée de vie d’une personne en Haïti est de 24 hres renouvelables.

Qui sera le prochain mort?

 

Figaro MATELOT

IWM

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.