Quand le Plan d’Action Citoyenne dénonce la décision de l’exécutif de former un C.E.P en violation aux prescrits constitutionnels
Dans un communiqué de presse en date du 27 septembre 2020, Plan d’Action Citoyenne (PAC) dit dénoncer la décision de l’administration Moïse-Jouthe de nommer un Conseil Électoral Provisoire, de façon unilatérale, en dehors de tout consensus et en violant les prescrits constitutionnels.
En effet, PAC souligne que l’exécutif n’a pas de légitimité nécessaire de changer la constitution, mais aussi de créer un climat propice à la réalisation des élections. Cette structure met en garde contre la tenue de toute élection dans la violation flagrante des articles 194-2 et 289 de la constitution et surtout en dehors de toute entente historique entre les forces vives de la nation où les gangs armés règnent en maître et Seigneur dans le pays.
Cette démarche s’apparente à l’instauration d’une dictature en Haïti qui débouche à une crise politique pire que celle qu’Haïti continue de confronter depuis plus d’une trentaine d’années, selon ce qu’a souligné le PAC.
Le Plan d’Action Citoyenne recommande une entente entre tous les acteurs de la vie Nationale ; une campagne de désarmement et de démantèlement des gangs armés, dans les quartiers populaires en particulier et un Conseil Électoral qui reflète l’esprit et la lettre ( s’il en est question) de la constitution en vigueur, par dessus tout la confiance populaire, ce pour la réalisation d’élections honnêtes, libres et démocratiques dans le pays
Tout en exigeant le retrait de l’arrêté présidentiel qui viole les articles 191 et suivants la constitution, le PAC demande à tous les secteurs du pays de se joindre pour faire front commun contre ce projet d’élection qui ne privilégie pas l’intérêt suprême de la nation, conclut le communiqué.
