Économie

Haiti/Economie : Péripéties des clients pour avoir la monnaie nationale dans les maisons de transfert

Depuis la semaine dernière à Port-au-Prince, c’est une véritable lutte dans les banques commerciales et les maisons de transfert, qui affichent le taux du jour qui ne cadre pas avec le taux de référence de la Banque Centrale tous les matins sur la manière dont les opérations financières doivent effectuer en Haïti. Mais c’est aussi un véritable calvaire pour chaque client qui reçoit des transferts venant de l’étranger où il se plaint que les bureaux de transfert ne disposent pas de gourdes, ils payent exclusivement en dollars.

Quelques clients ont fait savoir qu’ils se sont rendus dans bon nombre de bureaux de change, ils n’arrivent pas à changer leurs dollars, c’est comme s’ils s’entendent pour ne pas acheter le billet vert très précieux, il y a moins d’une semaine. Ce qui laisse à comprendre qu’il y a maintenant rareté de la monnaie nationale.

Passant dans quelques banques et des entreprises qui pratiquent des opérations de changes dans la commune de Delmas, le taux du jour à la BPH était de 90 gourdes pour le 9 septembre, dans plusieurs supermarchés de Delmas leur taux était de 82 gourdes pour 1 dollar, à la Unibank c’est 91 gourdes tandis que des bureaux de change affichent 70 gourdes pour un dollar américain, toujours dans la journée du 9 septembre 2020.

A la Unibank, il était 1h30 PM, surchargée, la question de distanciation sociale ne pouvait pas respecter totalement, c’est comme si le Coronavirus n’existait plus. Remplis de gens pour une seule transaction, changé de dollar. Dès l’entrée, un agent de sécurité précise qu’on ne change pas plus de 50 dollars américains par personne.

Une situation incompréhensible et révoltante pour plus d’un. Finalement quelle option détient la population ? Conserver le dollar, conserver la gourde, quelle attitude devrait-elle adopter ? Un dossier à suivre….

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.