Jacques Lafontant corrige le cahier de Rockfeller Vincent et rend son tablier
Dans une correspondance datée du 22 juillet 2020, le commissaire du Gouvernement de Port- au- Prince, Me. Jacques Lafontant dit remettre sa démission au Ministre de la Justice Rockfeller Vincent et lui informe qu’il ne veut plus être son subalterne.
En effet, l’ancien commissaire informe au Ministre de la Justice que, par ses études effectuées tant à l’Université, et aussi à l’école Normale Supérieure qu’aucun de ses études n’est douteux, encore moins truffé de faux, ni de fraudes.
L’ex- chef du Parquet de la capitale reproche le Ministre de la Justice d’être accusé de certains faits notamment la libération de plusieurs bandits impliqués dans des actes d’enlèvements, de viols et de vols de véhicules lorsqu’il était commissaire du Gouvernement près le Tribunal de Première instance du Cap- Haïtien en 2006.
Dans cette même correspondance, Me. Jacques Lafontant lui critique également pour avoir été épinglé successivement, suivant des rapports d’enquête, dans des actes de corruption et de libération irrégulière sous l’administration des ex-ministres Henry Marge Dorléans en 2005 et Paul Denis en 2009.
Me Rockfeller Vincent a été l’objet de révocation pour improductivité sous l’administration de l’ex-ministre Heidi Fortuné, poursuit la correspondance.
Me. Jacques Lafontant rappelle au ministre de la Justice qu’en sa qualité de commissaire du Gouvernement qu’il a déjà pris certaines dispositions relatives aux différentes plaintes soumises à son appréciation tout en lui informant qu’aucun scandale n’a été enregistré sur la délivrance d’exéquatur lorsqu’il était en charge de cette cellule.