Haïti/Économie : Absence de plaque d’immatriculation de titre privé, une perte pour l’économie Haïtienne.
Depuis la fin du mois de Mars une absence de plaque d’immatriculation de titre privé pour voitures et motocyclettes, remarquée au sein de la Direction Générale des impôts (DGI) tant au niveau régional que central. Selon une enquête menée par notre rédaction, les propriétaires de véhicules sont obligés de parcourir plusieurs départements en quête d’un numéro d’identité pour leurs nouveaux véhicules sur le territoire national alors que l’Etat Haïtien n’est pas en mesure de satisfaire leur besoin.
Selon Dieujuste Absalon, nouveau propriétaire de véhicule, l’Etat est absent de partout dans le pays, il n’y a aucune volonté réelle des autorités de donner des services de qualité à la population. ‘’Pour une plaque d’immatriculation je suis obligé de parcourir plusieurs départements pour arriver jusqu’à la métropole de l’Ouest. Aucun bureau de la DGI ne dispose pas de plaque d’immatriculation de titre privé pour voitures et motocyclettes’’ a-t-il critiqué. Or dirigé c’est prévoir alors que la DGI jusqu’à maintenant n’a pas communiqué de note d’excuse auprès de la clientèle ou de la société Haïtienne. Ce comportement prouve que le pouvoir ne dirige rien a-t-il poursuivi. En ce sens, il demande aux autorités d’assumer leurs responsabilités.
D’autre part, pour Aveline THÉOPHIN, il est inacceptable que le pouvoir traite en parents pauvres les citoyens payant leurs impôts tandis qu’il ne dispose même pas de structures efficaces pour collecter les taxes.
Cependant pour l’économiste Romain MATELOT, c’est un manque à gagner pour l’Etat Haïtien et ces retards de la DGI occasionnent un déficit budgétaire de plus de 500 millions de gourdes par mois. En effet, en économie tout retard est une perte et ce sont des pertes énormes. Considérant que par mois, des milliers de voitures d’occasion entrent au pays par voies maritimes et la douane continue à dédouaner des véhicules sans savoir si la DGI est prête à mettre en règle ces véhicules. Donc, c’est une perte énorme pour le trésor public.
Par ailleurs la Police nationale d’Haïti continue leurs travaux de contrôle sur les véhicules en circulation sur la voie publique, car devant être en règle selon les normes de la circulation routière ratifiée par le décret datée 26 mai 2006 et la convention de Vienne du 22 juillet 1937 par Haïti.
Figaro MATELOT
IWM