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Petit-Goâve/ Prison : Deux (2) morts dans la prison civile de Petit-Goâve, la VHDH s’inquiète.

Zandor Merlin et Veniel Bellamy, sont les deux prisonniers décédés dans la prison de Petit-Goâve respectivement le 2 et 6 mai 2020. Le Directeur Exécutif de la Vision Haïtienne des Droits Humains (VHDH) qui a révélé l’information vendredi dernier critique énergiquement le laxisme des autorités judiciaires de la Cité Soulouquoise qui n’ont rien fait pour permettre aux détenus de recevoir des soins sanitaires que nécessitent leurs cas. Quoiqu’elles ont été alertées sur la détérioration de l’état de leur santé.

Jules Romulus rappelle aux autorités judiciaires que les détenus, même s’ils sont privés de leurs libertés, ont droit à la santé, à la nourriture, au loisir, à la sécurité, à un bon traitement en tant qu’humain, etc…

Dans la foulée, Monsieur Romulus explique qu’il a entrepris des démarches auprès du Commissaire du Gouvernement de Petit-Goâve pour permettre aux détenus d’aller à l’hôpital mais c’était en vain jusqu’à ce que deux (2) d’entre eux sont morts. Entretemps l’état de santé des autres prisonniers, dont la plupart sont toujours en attente d’une décision de justice, continue à détériorer où plus d’une centaine sont entassés dans deux petites cellules de 12 mètres carrés.

Le défenseur des droits humains demande autorités judiciaires d’assumer leurs responsabilités pour éviter le pire.

Dans cette même veine, Me. Désinor Bastien qui assurait la défense de l’un des détenus décédé (Veniel Bellamy) dit avoir appris avec tristesse la mort de son client dans la nuit du 6 mai 2020.

’J’ai entrepris beaucoup de démarches auprès des autorités judiciaires en vue d’obtenir la libération de mon client écroué à la prison depuis août 2019 mais aucune suite favorable n’a été donnée à ma demande’’ se désole – t – il avant d’ajouter qu’il a même sollicité la grâce présidentielle pour Veniel Bellamy arrêté pour vol de cabri mais c’était sans succès.

Me. Bastien conseille aux autorités concernées de prendre des décisions qui s’imposent pour corriger ce système afin que les détenus cessent de décéder dans les centres carcéraux du pays et d’en introduire un service d’infirmerie pour faciliter aux gens qui s’y enfermer de trouver un premier soin lorsqu’ils sont tombés malades.

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Esaüe JOACHIM

Je suis Esaüe JOACHIM, un passionné de l’information. Hormis mes formations en journalisme, J’ai une solide formation en matière d’administration électorale ainsi que sur le renforcement de la crédibilité et de l’acceptation des processus électoraux.