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Covid-19 Jair Bolsonaro commet un «populicide» au Brésil

En appelant à la levée du confinement parce qu’il considère que le coronavirus est une «simple grippette», le président brésilien Jair Bolsonaro provoque intentionnellement le chaos et sème la mort.

En traitant le Covid-19 comme une «grippette» ou un «petit rhume», il pratique aussi le négationnisme scientifique. En pleine pandémie du coronavirus, il convoque ses adeptes les plus radicaux pour une manifestation ouvertement putschiste contre le congrès et la cour suprême.

Comme si un crime n’était pas suffisant, il prend un bain de foule sans masque et sans gestes barrières, alors qu’il savait que plusieurs personnes de son environnement immédiat qui l’avaient accompagné pendant sa visite officielle aux Etats-Unis étaient déjà infectées.

Il minimise les risques de la pandémie, vitupère contre les grands médias et les accuse de fomenter une «véritable hystérie».

Face à un tel crime d’irresponsabilité, il faudrait instruire un procès en destitution, mais la procédure est longue et il y a urgence.

Il serait sans aucun doute encore mieux que Bolsonaro demande lui-même sa résignation, mais on sait qu’il ne le fera pas. Il persiste et signe. Il est tout à fait capable de déclarer l’Etat d’urgence et de faire un coup d’Etat contre lui-même pour instaurer la dictature contre le chaos qu’il a créé lui-même.

Quoi qu’il en soit et quoi qu’il arrive, il faudra bien qu’un jour un tribunal pénal le juge et le condamne, lui et son clan, pour «populicide», c’est-à-dire pour homicide de masse volontaire et prémédité.

 

Impulse Web Medias (IWM)

Source: Libération.fr

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.