La mère du policier kenyan tué en Haïti supplie le gouvernement de le lui ramener vivant

Le drame entourant la mort en Haïti du policier kenyan Benedict Kabiru prend une tournure déchirante. Sa mère, une femme célibataire qui place en lui tout l’espoir de la famille, refuse d’accepter la nouvelle et exhorte les autorités kényanes à lui ramener son fils en vie.

Mardi 25 mars dernier, le policier kenyan Kabiru, membre de la mission multinationale envoyée en Haïti pour appuyer la lutte contre les gangs, a été tué par le gang de Savien. Pourtant, sa mère s’accroche à l’espoir et rejette catégoriquement ces rapports. “Mon fils est vivant ! Arrêtez de propager de fausses nouvelles sur internet”, a-t-elle déclaré avec émotion. Elle implore le gouvernement kényan de prendre ses responsabilités et de lui ramener son fils sain et sauf, comme lorsqu’il a quitté le pays.

Cette situation met en lumière la complexité et les dangers de l’intervention internationale en Haïti. Alors que le Kenya s’efforce de jouer un rôle clé dans la stabilisation du pays, les pertes humaines et l’incertitude qui entourent la mission soulèvent de nombreuses interrogations. Le cas de Kabiru risque d’intensifier les débats sur l’engagement kényan et la sécurité des policiers déployés dans un territoire miné par la violence des gangs.

Au-delà du drame personnel de cette mère, le flou persistant autour du sort de Kabiru illustre les tensions et les défis d’une mission risquée. Au total deux policiers kényans ont été tués dans le cadre des opérations à Petite-Rivière de l’Artibonite.

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