Évacuation d’étrangers en détresse sur l’île de Mona : un rappel des dangers de l’immigration illégale
Le week-end dernier, les garde-côtes américains ont mené une opération d’évacuation sur l’île inhabitée de Mona, où 30 étrangers, dont 27 Haïtiens et 3 Dominicains, étaient bloqués. Cette intervention a été déclenchée suite à un signalement d’un bon samaritain qui a alerté les autorités sur la présence de personnes en détresse. L’équipage du Joseph Doyle (WPC 1133) a rapidement pris en charge les individus et les a transférés aux agents de la patrouille frontalière américaine à Mayaguez pour traitement et expulsion.
Le commandant Matthew Romano, en charge de la réponse des garde-côtes du secteur San Juan, a souligné l’importance de la sécurité maritime et a mis en garde contre les dangers de l’immigration illégale. « Les frontières maritimes américaines ne sont pas ouvertes aux entrées illégales », a-t-il déclaré, rappelant que toute personne tentant d’entrer par la mer sera interceptée et renvoyée dans son pays d’origine. Ce message vise à dissuader ceux qui envisagent de recourir aux services de passeurs, souvent motivés par des intérêts financiers au détriment de la sécurité des migrants.
L’opération d’évacuation a été rendue possible grâce à la vigilance d’un hélicoptère Jayhawk MH-60, qui a repéré un navire échoué et des personnes tentant de se cacher. Cette intervention rapide démontre l’importance de la coopération entre les différentes agences gouvernementales, y compris les garde-côtes et le Département des ressources naturelles et environnementales de Porto Rico, qui ont assisté à l’évacuation. Une telle collaboration est essentielle pour assurer la sécurité des personnes en détresse en mer.
Cette situation met en evidence les défis persistants liés à l’immigration dans la région des Caraïbes. Alors que de nombreux migrants cherchent désespérément une vie meilleure, les dangers de la traversée maritime illégale demeurent élevés. Les autorités continuent de rappeler que la mer peut être traîtresse et que les risques encourus par ceux qui choisissent cette voie sont souvent sous-estimés. La vigilance et la prévention restent donc des priorités pour les garde-côtes et les agences de sécurité frontalière.
Guyno DUVERNÉ
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