Le Président Donald Trump déclare la guerre à la Cour Pénale Internationale
L’administration Trump a franchi une nouvelle étape dans son bras de fer avec la Cour pénale internationale (CPI). Par un décret signé jeudi 6 février, l’actuel président américain a imposé des sanctions sévères aux membres de cette institution, leur interdisant l’entrée aux États-Unis et gelant leurs avoirs. Cette décision radicale intervient alors que la CPI mène des enquêtes sur d’éventuels crimes de guerre impliquant les forces américaines en Afghanistan et des responsables israéliens dans les territoires palestiniens.
Donald Trump justifie ces mesures en accusant la CPI d’actions « illégales et sans fondement » contre les États-Unis et leur allié Israël. Selon lui, cette cour, créée pour juger les crimes internationaux les plus graves, outrepasse son mandat en s’attaquant à des nations qui n’ont jamais ratifié le traité de Rome, fondateur de l’institution. Cette posture marque un désaveu cinglant de la justice internationale et soulève de nombreuses inquiétudes parmi les défenseurs des droits humains.
Ce décret signe une rupture historique avec l’engagement des États-Unis en matière de justice internationale. En ciblant directement les juges et enquêteurs de la CPI, Washington met en péril l’indépendance de l’institution et risque d’encourager l’impunité pour les crimes les plus graves. Cette décision, perçue comme une tentative de dissuasion, s’inscrit dans une stratégie plus large de rejet du multilatéralisme sous l’ère Trump.
Alors que de nombreux pays et organisations dénoncent cette attaque contre la CPI, la question demeure : cette initiative isolée aura-t-elle un impact durable sur la légitimité de la justice internationale, ou s’agit-il d’un coup d’éclat politique sans lendemain ?
pascalfleuristil2018@gmail.com