Violences des gangs à Kenscoff : Plus de 1600 personnes déplacées
Le nombre des déplacés internes continuent d’augmenter dans le département de l’Ouest en proie à la poursuite des exactions des gangs armés alors que les autorités de transition en peinent à prendre des mesures appropriées pour enrayer l’insécurité.
Les attaques perpétrées les 27 et 28 janvier dernier par les bandits de la coalition criminelle « Viv Ansanm » ont contraint 1669 personnes regroupées au sein de 345 ménages à fuir leur maison, selon un rapport communiqué le 3 janvier 2025 par l’organisation internationale pour les migrations (OIM).
67% de ces personnes se sont réfugiées chez des proches tandis que les autres 33% ont trouvé refuge dans trois camps de fortune nouvellement créés.
La plupart des déplacés proviennent de Bongars et Sourcailles, respectivement deuxième et troisième section communale.
Les bandits de « Viv Ansanm » ont mené le lundi 03 février une nouvelle attaque à Kenscoff. Mais, ils ont été repoussés par les agents de la police nationale et des militaires des Forces Armées d’Haïti déployés depuis plusieurs jours pour tenter d’empêcher les groupes criminels d’atteindre leur objectif d’assiéger le centre-ville de Kenscoff.