ACTUALITÉS

Un juge fédéral bloque la tentative de suppression de la citoyenneté automatique aux USA

Ce jeudi 23 janvier 2025, un juge fédéral expérimenté, John Coughenour, a suspendu temporairement le décret controversé du président Donald Trump visant à supprimer la citoyenneté automatique pour les enfants nés aux États-Unis de parents en situation irrégulière. Cette décision, qui remet en question l’un des principes fondamentaux du droit américain, a suscité de vifs débats sur la constitutionnalité et les implications sociales de cette mesure.

Le décret de Donald Trump, signé début janvier, cherchait à modifier une règle enracinée dans le 14e amendement de la Constitution, qui garantit la citoyenneté à toute personne née sur le sol américain. Selon le président, cette modification visait à freiner l’immigration irrégulière et à dissuader ce qu’il appelle “le tourisme de naissance”. Cependant, le juge John Coughenour, connu pour sa rigueur et ses quatre décennies d’expérience sur le banc fédéral, a jugé cette tentative incompatible avec les valeurs constitutionnelles du pays. Il a déclaré que la proposition défie clairement le texte et l’esprit du 14e amendement, ajoutant qu’elle pourrait engendrer une crise humanitaire pour les enfants concernés.

Les réactions à cette décision sont partagées. Les défenseurs des droits de l’homme et plusieurs élus démocrates ont salué le courage du juge Coughenour, estimant que son intervention protège des millions d’enfants d’une insécurité juridique et identitaire. De leur côté, les partisans de Trump dénoncent une décision qu’ils qualifient de “politique”, accusant le système judiciaire de faire obstacle à la volonté populaire. Cette affaire devrait prochainement être portée devant des instances supérieures, créant un précédent juridique qui pourrait redéfinir les droits des enfants nés de parents non citoyens.

En bloquant ce décret, le juge Coughenour rappelle que la Constitution américaine ne peut être réinterprétée à des fins politiques. Alors que l’affaire se dirige vers la Cour suprême, le débat met en lumière les tensions entre sécurité nationale, droits humains, et respect des fondements légaux du pays. Une question demeure : jusqu’où peut aller un président dans la redéfinition de principes constitutionnels ?

pascalfleuristil2018@gmail.com

Partagez ceci

Pascal Fleuristil

Je suis Pascal Fleuristil, originaire de l'Arcahaie. J'ai étudié la communication à l'ISNAC. Passionné du journalisme, j'intéresse à tous les sujets d'intérêt général.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *