Moïse Jean-Charles accuse et menace : Un ultimatum au Conseil présidentiel de transition
L’ex-Sénateur Moïse Jean-Charles, leader du mouvement politique « Pitit Desalin », a profité du premier rassemblement de son parti, ce mercredi 2 janvier 2025, à Trou du Nord, pour élever la voix contre les autorités en place. Dans un discours enflammé, il a mis en garde le Conseil Présidentiel de Transition et le Premier Ministre Alix Didier Fils Aimé, leur donnant un ultimatum de sept jours pour pour poser des actions concrètes afin d’apporter des solutions aux problèmes quotidiens de la population. Faute de quoi, il menace d’exiger une transition dirigée par un juge de la Cour de Cassation, une proposition qui remet en question la stabilité du gouvernement transitoire.
Moïse Jean-Charles a dénoncé ce qu’il considère comme une inaction de la part des responsables actuels, insistant sur l’urgence de répondre aux besoins pressants de la population haïtienne, notamment en matière de sécurité, d’infrastructures et de services publics. Pour lui, la transition en cours semble manquer de volonté politique et d’efficacité. Il a aussi clairement exprimé son mécontentement face à l’absence de solutions viables, faisant appel à un changement radical dans la gestion du pays.
L’ancien sénateur n’a pas épargné certains acteurs clés du gouvernement transitoire, notamment les Conseillers-Présidents Leslie Voltaire et Fritz Alphonse Jean. Selon Moïse Jean-Charles, ces deux personnalités tenteraient de monopoliser les ressources du pays, notamment via le dossier de la Banque Nationale de Crédit (BNC), afin de renforcer leur pouvoir pendant cette période de transition. Il accuse ces conseillers d’agir dans leur propre intérêt, ce qui, selon lui, menace l’équilibre nécessaire pour une transition véritablement inclusive.
Dans ce contexte tendu, Moïse Jean-Charles semble déterminé à prendre les choses en main. En élevant la voix et en menaçant d’entamer de nouvelles initiatives de mobilisation, il entend remettre en question l’orientation de la transition en cours, estimant que la situation actuelle ne répond ni aux attentes des citoyens ni aux urgences nationales. Ce discours pourrait marquer le début d’une nouvelle phase de confrontation politique en Haïti, où les défis de la gouvernance transitoire sont plus pressants que jamais.
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