L’aéroport international du Cap-Haïtien : un grand vide en termes d’infrastructures malgré les fonds alloués
Depuis des mois, l’aéroport international du Cap-Haïtien est devenu l’unique porte d’entrée et de sortie aérienne d’Haïti, surtout après le dernier incident impliquant l’aéroport Toussaint Louverture de Port-au-Prince. Toutefois, malgré son rôle crucial, l’aéroport du Cap-Haïtien semble faire face à un manque de mesures sérieuses pour améliorer l’accueil des passagers et la gestion de l’infrastructure, déjà insuffisante pour faire face au nombre croissant de voyageurs.
Les visiteurs, tant locaux qu’internationaux, expriment régulièrement leur mécontentement face à l’absence de services de base tels que des zones d’attente adéquates, des espaces de restauration décents ou même des installations sanitaires fonctionnelles. Le manque d’organisation et de confort dans l’aéroport devient un véritable point de friction pour ceux qui passent par cet aéroport, pourtant vital pour l’économie du pays.
Malgré l’annonce de la mobilisation de plusieurs millions de dollars pour rénover et aménager cette infrastructure aéroportuaire, les résultats tardent à se concrétiser. Aucun projet visible n’a encore été mis en place sur le terrain pour améliorer l’aéroport, et les promesses semblent être restées lettres mortes. Les voyageurs se retrouvent toujours dans des conditions précaires, sans solution apparente à court terme.
Cette situation soulève des interrogations sur la gestion des fonds alloués à la modernisation de l’aéroport et sur la responsabilité de la direction dans la mise en œuvre de ces projets. Alors que l’aéroport de Cap-Haïtien représente désormais un point névralgique pour la mobilité aérienne du pays, son manque d’infrastructures modernes et son accueil défaillant risquent de nuire davantage à l’image du pays sur la scène internationale.
Guyno DUVERNE
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