Crise à la DGI : Les employés grévistes exigent des actions immédiates des autorités
Les employés grévistes de la Direction Générale des Impôts (DGI) expriment leur frustration face au retard observé dans l’application des termes de l’accord signé avec le Ministère de l’Économie et des Finances (MEF). Alors qu’une trêve temporaire a permis la reprise des activités, l’absence de décisions concrètes, notamment concernant la nomination d’un nouveau directeur général, menace de replonger l’institution dans l’immobilisme.
La tension reste palpable à la Direction Générale des Impôts. Les employés grévistes, ayant récemment suspendu leur mouvement à la suite d’un accord signé avec le MEF, s’impatientent face à l’inaction des autorités. Le comité des grévistes a souligné, dans un communiqué publié le mercredi 27 novembre 2024, que l’accord prévoyait un délai de deux semaines pour désigner un nouveau directeur à la tête de l’institution. Cette promesse, assortie de mesures sociales telles que l’ajustement de la carte de débit, suscite désormais des doutes, d’autant plus que le conseil des ministres, attendu pour entériner ces changements, a été reporté.
Les accusations portées contre l’actuel directeur général, Jean Emmanuel Casséus, sont lourdes : corruption, mauvaise gestion et gaspillage des ressources publiques. Ces griefs soutiennent l’exigence des grévistes de tourner la page pour renforcer cette institution clé de l’administration publique haïtienne. « Nous ne pouvons plus tolérer l’inaction. Toute violation de l’accord entraînera un retour immédiat à la grève », avertit le comité, appelant les autorités à respecter leurs engagements pour éviter une nouvelle paralysie.
Alors que les employés de la DGI attendent des réponses concrètes, la menace d’une reprise du mouvement de grève plane. Pour les grévistes, le respect des engagements pris est non seulement une question de justice, mais aussi un impératif pour rétablir la crédibilité et l’efficacité de l’institution.
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