18 mois de détention préventive pour des officiers de police impliqués dans le scandale de vol de munitions en République dominicaine
Le verdict est tombé dans l’affaire qui ébranle la police dominicaine. Sept des onze accusés dans le vol de plus de 900 000 cartouches de l’arsenal de l’institution policière de la République dominicaine, ont été placés en détention préventive pour une durée de 18 mois. Cette décision judiciaire fait suite à l’opération “Pandora”, une enquête de grande envergure ayant mis au jour un réseau de corruption impliquant plusieurs hauts gradés.
Selon les autorités, ce détournement d’armes et de munitions a été orchestré avec la complicité du colonel en charge de leur garde, lui aussi actuellement en détention. L’enquête, qui continue de s’élargir, cherche à identifier d’autres responsables de l’institution qui seraient impliqués dans cette affaire retentissante. Si la justice n’a pas encore statué sur le sort des quatre autres suspects, ces premières mesures reflètent une volonté ferme de sanctionner les infractions et abus au sein des forces de l’ordre dominicaine.
Ce scandale a provoqué une onde de choc en République dominicaine, où la confiance envers les institutions policières est déjà fragile. Les révélations autour de “Pandora” exposent non seulement les failles dans la gestion des ressources policières, mais également une culture d’impunité qui semble s’être enracinée au sommet de la hiérarchie. La population, témoin de ces dysfonctionnements, attend désormais des réformes pour éviter que de tels actes ne se reproduisent.
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