Le Texas offre 567 hectares de terres pour construire des centres de détention pour migrants
Le Bureau général des terres du Texas (Etats-Unis) propose 1 400 acres (567 hectares de terres) près de la frontière américano-mexicaine pour construire des centres de détention pour migrants sans papiers. Ce soutien au plan migratoire de Donald Trump soulève des controverses, alors que d’autres États frontaliers s’opposent fermement à ces initiatives.
Le Texas, bastion républicain et fervent soutien des politiques de Donald Trump, a proposé un terrain de 1 400 acres pour accueillir des centres de détention destinés aux migrants sans papiers. Cette initiative, selon le Bureau général des terres, vise à faciliter “la plus grande expulsion de criminels violents de l’histoire du pays”. Ce projet s’inscrit dans le prolongement des promesses de campagne de Trump, qui souhaite renforcer la frontière sud et accélérer l’expulsion des migrants.
Dawn Buckingham, commissaire à la tête de cette initiative, a exprimé son soutien inconditionnel aux efforts migratoires de l’ancien président. Toutefois, cette proposition s’inscrit dans un contexte de profonde division : les gouverneurs démocrates de Californie, d’Arizona et du Nouveau-Mexique ont d’ores et déjà refusé de participer à ces expulsions massives. En outre, les défenseurs des droits humains promettent de contester juridiquement ce projet qu’ils jugent inhumain et disproportionné.
Alors que le Texas se place en première ligne du soutien à Trump, l’opposition grandissante et les défis logistiques laissent entrevoir des obstacles majeurs à la mise en œuvre de ce plan. Ce débat reflète les tensions croissantes sur la gestion migratoire aux États-Unis, à l’aube d’un nouveau mandat potentiellement conflictuel.
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