MJSAC: Démission du Directeur des Affaires Administratives et du Budget après la demande d’un rapport sur la gestion de carburants : nouveau scandale en vue ?
Le Directeur des Affaires Administratives et du Budget, Reynold Louis, a récemment démissionné après avoir reçu une demande formelle de rapport sur la gestion de carburant de la part de Mickelson Thomas, Directeur Général du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique (MJSAC). Cette demande, en date du 11 septembre, visait à clarifier les opérations de distribution de carburant pour les mois de juillet et août, un sujet sensible dans un contexte marqué par des soupçons de corruption au sein de l’institution.
Dans sa correspondance, le Directeur Général soulignait l’impératif de transparence et de saine gestion, rappelant les directives du Premier Ministre autour de la lutte contre la corruption et de la reddition de comptes. L’objectif était d’examiner de près les critères, les procédures d’attribution du carburant, et les documents justificatifs liés à cette distribution. En outre, il a été demandé au DAAB de fournir les dossiers contractuels, notamment les contrats avec la compagnie DINASA, ainsi que les avis préalables du comptable public.
Cependant, à peine cinq jours après cette requête, délai auquel il devrait remettre le rapport en question, Reynold Louis a préféré démissionner, soulevant ainsi des questions sur les raisons véritables de son départ. Était-il sous pression ? Avait-il quelque chose à cacher ? Sa démission soulève la question de savoir si l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) sera saisie pour enquêter sur les pratiques au sein du MJSAC, notamment en ce qui concerne la gestion des fonds publics et la distribution de carburants.
Les spéculations sont nombreuses, et la transparence de cette affaire est plus que jamais attendue. L’examen des documents contractuels, tels que ceux de la compagnie DINASA, pourrait révéler des pratiques douteuses. Le public s’interroge également sur l’implication du comptable public et l’absence de contrôles efficaces.
La gestion de cette affaire sera un test pour le DG Mickelson Thomas, qui tente de remettre de l’ordre dans une institution minée par des pratiques opaques et des manquements à l’éthique. Quant à Reynold Louis, l’avenir nous dira s’il sera effectivement poursuivi, ou si cette démission mettra fin aux investigations.
Les prochains jours seront décisifs quant à la suite des événements et à la possible implication de l’ULCC dans cette affaire, où les enjeux sont de taille, tant pour l’institution que pour l’image de l’État dans sa lutte contre la corruption.
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