Naufrage du bateau Fierté Gonâvienne : 27 ans après la tragédie, les familles de la Gonâve continuent de réclamer justice et sécurité
Le 8 septembre 1997, la tragédie du naufrage du bateau Fierté Gonâvienne a marqué à jamais la mémoire des habitants de l’Ile de la Gonâve . Plus de 200 personnes ont perdu la vie ce jour-là, lorsque le navire a sombré au large de Montrouis. Ce drame a laissé des cicatrices profondes dans les familles touchées et dans la communauté insulaire de La Gonâve.
Aujourd’hui, 27 ans après cette catastrophe maritime, les survivants et les familles des victimes continuent de pleurer leurs proches disparus, tout en se battant pour obtenir des réponses et des mesures de sécurité adéquates pour les voyages en mer. Les autorités du Service Maritime et de Navigation Haïtienne( SEMANAH) sont régulièrement interpellées par la population locale, qui demande une amélioration des conditions de voyage afin d’éviter de telles tragédies à l’avenir.
Le naufrage du Fierté Gonâvienne a révélé de graves lacunes dans la régulation et la sécurité maritime en Haïti. Les familles des victimes n’ont pas cessé d’exiger des enquêtes approfondies et des réformes pour garantir que de telles erreurs ne se reproduisent pas. Malgré les années écoulées, la douleur et la colère restent vives, et la quête de justice pour les disparus continue de motiver la communauté de la Gonâve.
Les autorités ont fait des efforts pour améliorer la sécurité maritime, mais de nombreux habitants estiment que ces mesures ne sont pas encore suffisantes. Les revendications portent sur une surveillance renforcée des navires, des contrôles plus rigoureux et une meilleure formation des équipages pour assurer la sécurité des passagers.
Le souvenir des victimes du bateau Fierté Gonâvienne demeure un appel poignant à l’action et à la responsabilité. Les familles et les communautés touchées continuent de porter la mémoire des disparus en espérant que leurs voix seront entendues et que les conditions de voyage sur mer seront rendues plus sûres pour éviter de futures tragédies.
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