Cabaret sous le choc : le commissariat démoli, la violence arme l’inquiétude
Le cœur de Cabaret bat désormais au rythme de l’inquiétude et de la peur. Ce mardi 13 août, la commune a vécu une nouvelle épreuve douloureuse, marquée par une attaque d’une brutalité rare. Des hommes armés, déterminés à semer la désolation, ont pris d’assaut le commissariat de Cabaret, l’un des derniers bastions de l’ordre dans une région en proie à l’insécurité.
Ces criminels n’ont pas seulement attaqué un bâtiment, mais ce qu’il représente : la sécurité, l’espoir d’une protection pour les habitants. À coups de marteau et de burin, ils ont démoli les murs du commissariat, laissant derrière eux des ruines fumantes et un sentiment de vulnérabilité profond. Ce geste, aussi violent que symbolique, rappelle douloureusement l’attaque du 3 mars 2024, lorsque le même commissariat avait déjà été pris pour cible.
La commune ne se remet pas seulement de la destruction matérielle, mais aussi de la perte d’un de ses fils. Philoma Lebrun, un entrepreneur apprécié et respecté, a été abattu dans la zone de Téléco. Cet assassinat, survenu la veille de l’attaque contre le commissariat, ajoute une douleur supplémentaire à une communauté déjà en deuil. Philoma Lebrun n’était pas seulement un homme d’affaires ; il incarnait un avenir plus prometteur pour Cabaret. Sa mort laisse une empreinte indélébile sur tous ceux qui le connaissaient.
Aujourd’hui, Cabaret se trouve à un carrefour dangereux. Les habitants, déjà ébranlés par la montée de la violence, se demandent ce qui leur reste comme recours. La destruction du commissariat n’est pas seulement une attaque contre une institution, mais contre toute une communauté qui lutte pour sa survie. Dans un pays où l’insécurité devient la norme, la population de Cabaret, plus que jamais, a besoin de sentir que sa vie et son avenir comptent encore.
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