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Les gaz d’échappement émis par les matériels motorisés et leur impact sur l’environnement et la santé

Les gaz d’échappement sont tous les gaz générés par la combustion du moteur et qui sont relâchés dans l’atmosphère via le pot d’échappement. Ils contiennent notamment du monoxyde de carbone, du monoxyde et du dioxyde d’azote, ainsi que des particules fines riches en hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) cancérogènes. Ces gaz sont considérés comme nocifs pour la santé et l’environnement car il s’agit d’un ensemble de composés qui possèdent divers composés chimiques et qui y sont à l’origine.

Le terme « gaz d’échappement des produits motorisés » désigne précisément la combustion des gaz provenant des moteurs. Cependant, il ne s’agit pas seulement de gaz, il y a également des molécules organiques cancérigènes à l’intérieur.

L’exposition aux gaz d’échappement peut avoir des conséquences néfastes pour la santé et l’environnement. 

  • Effets sur la santé humaine: 

Les gaz d’échappement contiennent des substances irritantes qui peuvent provoquer des irritations des voies respiratoires conduisant à des symptômes tels que toux, éternuements, maux de gorge et essoufflement. 

Intoxication au monoxyde de carbone (CO) : Le monoxyde de carbone est un gaz inodore et invisible qui se forme lors de la combustion incomplète des carburants. L’inhalation de CO peut entraîner des maux de tête, des nausées, des vertiges et, dans les cas graves, la mort.

L’exposition chronique aux gaz d’échappement est associée à une augmentation du risque de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et d’hypertension. 

Cancer : Certains composés présents dans les gaz d’échappement, comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), sont cancérigènes.

Effets sur le développement fœtal : L’exposition pendant la grossesse peut affecter le développement du fœtus.

Impacts environnementaux :

Pollution de l’air : Les gaz d’échappement contribuent à la pollution atmosphérique, ce qui a des effets négatifs sur la qualité de l’air et la biodiversité.

Formation de smog : Les oxydes d’azote (NO) et les composés organiques volatils (COV) présents dans les gaz d’échappement réagissent avec d’autres polluants atmosphériques pour former du smog, nuisant à la visibilité et à la santé.

Impact sur les écosystèmes : Les gaz d’échappement peuvent affecter les sols, les plantes et les animaux.

Ils peuvent provoquer des effets de serre supplémentaires capables d’impacter la question du réchauffement climatique. 

Depuis des années, dans certains développés les véhicules modernes sont équipés de dispositifs anti-pollution. Ces équipements ont pour but de réduire le taux de pollution du véhicule en renvoyant les gaz d’échappement vers le moteur ou en éliminant les particules nocives présentes dans les gaz.

Toutefois, en Haïti il n’y pas de contrôle sur les véhicules d’après le docteur David Noncent professeur à l’Université Quisqueya et à l’UEH évoquant qu’il n’existe pas de données disponibles concernant les cas d’exposition pouvant entraîner des décès. 

Certains conducteurs en Haïti  privilégient les véhicules diesel plutôt que les véhicules à gazoline. Le diesel est  plus lourd que la gazoline ce qui signifie que ses molécules contiennent plus de carbone. De fait, le diesel pollue beaucoup plus l’environnement que la gazoline par rapport à ses composantes. Plus le carbone est élevé, plus le monoxyde de carbone (CO) est élevé. 

De plus, il existe des moteurs, en Haïti, qui sont déjà trop utilisés dans des voitures usagées. Ce qui engendre beaucoup plus de pollution. Dans certains pays, une fois que le nombre de kilomètres parcourus a été évalué, il est nécessaire de recycler la voiture. Alors qu’en Haïti, il est possible de les utiliser. 

Les dangers du monoxyde de carbone 

Le monoxyde de carbone est un gaz très dangereux. Il est constitué d’un oxyde du carbone. De formule brute CO, il est composé d’un atome d’oxygène et d’un atome de carbone. Ce gaz est inodore et incolore. 

Il provient des appareils de chauffage ou de cuisson qui marchent au gaz, au bois, au charbon, à l’essence, au fuel ou à l’éthanol.

En Haïti, en dépit du fait que les données n’existe pas, mais les autorités ont recensés des cas qui ressemble à de l’intoxication au monoxyde de carbone.

En ce sens, il est de notre devoir de nous protéger, le docteur en a profité pour donner de conseils sur la position de placer un four, selon lui, il est préférable de placer un four qu’on utilise dans un endroit ventilé, où il y a une fenêtre. Le gaz qu’il génère, le monoxyde de carbone, sera dégagé. 

Il  nous a aussi déconseillé de placer une génératrice au même endroit où tout le monde exerce son travail. Car elle va générer du monoxyde de carbone qui entraînera des difficultés. La présence de monoxyde de carbone vous empêche de respirer correctement, tandis que si vous consommez du monoxyde d’azote, cela entraînera des irritations aux yeux et des picotements au nez. 

Ce sont des principes qui devraient être instaurés par l’État afin d’éviter les risques d’intoxication.  

Les voitures électriques et la pollution  

Contrairement aux véhicules thermiques, les voitures électriques n’ont pas de pot d’échappement et ne produisent pas de gaz d’échappement lorsqu’elles roulent. Elles fonctionnent en utilisant des batteries rechargeables, éliminant ainsi les émissions directes de gaz à effet de serre produites par les moteurs à combustion interne des véhicules traditionnels.

Certes, la fabrication d’une voiture électrique émet plus de CO2 que celle d’une thermique.

Pour l’utilisation d’une autre source d’énergie, à savoir la batterie. Elle va utiliser d’autres éléments, par exemple le lithium. Le lithium, bien qu’essentiel pour la transition vers l’énergie propre, a des impacts environnementaux négatifs liés à son extraction et à son utilisation dans les batteries extraction du lithium nécessite beaucoup d’eau, environ 500 000 gallons par tonne métrique de lithium. De plus, le recyclage des batteries au lithium est complexe et dangereux, car les incendies et les fuites sont fréquents. Mais aussi les métaux toxiques tels que le cobalt, le nickel et le manganèse peuvent contaminer les eaux souterraines et les écosystèmes. Ce qui n’est pas sans impact pour l’environnement.  La quantité de ces gaz peut être réduite ou non. Elle pourrait même être renforcée.

Comment l’état peut s’y prendre pour réduire les risques. 

  • En promulguant des lois et de mesures visant à encourager les individus à réaliser des maintenances sur leurs véhicules.
  • En encourageant les services d’expertise.
  • En incitant les propriétaires de véhicules à les remplacer par des modèles plus récents et moins polluants. 
  • Quant à la population, il est recommandé de marcher en utilisant des cache-nez, puis d’éviter les zones à haut risque. 

En Haïti, comme ailleurs, il est essentiel de sensibiliser et de mettre en place des mesures pour réduire l’exposition aux gaz d’échappement, tant au niveau professionnel que dans l’environnement urbain. 

Il est essentiel de réduire l’exposition aux gaz d’échappement en adoptant des mesures de prévention, telles que l’utilisation de véhicules moins polluants, la maintenance régulière des moteurs et la promotion des transports en commun et des modes de déplacement durables. 

Il faut souligner que ce contenu a le soutien de l’Union Européenne via l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) et l’Ambassade de France ainsi que l’Office de la Protection du Citoyen.

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