La transe des masques: La puissante révélation littéraire de Marnatha Ternier
Marnatha Irène Ternier est native de Port-au-Prince et fille de parents originaires de La Vallée de Jacmel. Elle a passé son enfance le long de la route des Dalles, qui reliait alors sa demeure familiale à Fontamara à l’école dirigée par les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny. En 2001, elle obtint un diplôme en Sciences informatiques de l’ESIH, suivi d’une licence en Marketing et Relations publiques et d’un master en Administration publique (en cours). Elle obtient aussi parallèlement plusieurs certifications incluant un Brevet en Banque et Finances.
En 2009, Marnatha I. TERNIER entre dans le monde de l’administration publique haïtienne. Sa trajectoire professionnelle l’a propulsée à travers diverses fonctions et divers grades au titre de cadre technique. Elle deviendra ministre en 2018.
Marnatha Ternier s’est activement impliquée en outre dans l’entrepreneuriat ainsi que dans de multiples initiatives sociales, culturelles et communautaires. Elle a fondé Tainos H. Management INC., une société de transport aux États-Unis, et exerce en tant que vice-présidente d’une entreprise de loisirs ainsi que d’une firme de consultation. Elle occupe actuellement le poste de Directrice générale d’une compagnie de construction tout en étant co-fondatrice d’une Fondation orientée vers l’encadrement professionnel des jeunes.
Enflammées de “La Transe des Masques”, récit audacieux et envoûtant qui émane des entrailles mêmes de l’âme haïtienne.
Dans ce premier roman, Marnatha TERNIER nous entraîne dans un tourbillon de réalités brutales et de vérités incontournables où les masques de la société se lèvent pour révéler les visages tourmentés qui se cachent en dessous.
Avec des mots crus et directs, l’autrice explore les profondeurs des malaises, des souffrances et des maux qui affligent non seulement la société haïtienne, mais aussi le monde entier.
Elle ne craint pas de mettre en lumière les tabous, de déchirer les voiles de l’illusion et de confronter le lecteur à la dure réalité de l’existence.
Dans un style dur, percutant et poétique, l’écrivaine nous conduit dans un voyage tumultueux où chaque page résonne comme un cri de révolte contre l’injustice et l’oppression.
“La Transe des Masques” est plus qu’un simple roman de quatre cents dix (410) en publication ce lundi 24 juin: c’est un appel à l’authenticité, la compassion et la transformation sociale.
Un appel poignant de la nécessité de regarder au-delà des apparences, de briser les chaînes de l’ignorance et de trouver la force de se réinventer dans un monde combien impitoyable.
Ce nouveau texte de Marnatha TERNIER ouvre quasiment sur un bal masqué au cours duquel tombent les masques qui ont du mal souvent à gérer leurs transes.
Au-delà des masques justement qu’on porte au quotidien et qui tombent sans cesse selon notre position sociale, selon nos forces ou nos faiblesses, l’objectif final de cette œuvre est bel et bien d’en arriver à un “lakou trankil”.
Or, pour en arriver à ce “lakou trankil” qui se présente ici, parfois, comme un rêve irréalisable, il faudra consentir d’étranges sacrifices individuels et collectifs. Ce sera donc un long combat.
Et une fois de plus, la littérature et l’art devront faire partie de ce dispositif de combat et de sacrifices à mettre en place pour atterrir.
C’est ainsi que l’œuvre de Marnatha TERNIER nous montre la voie à suivre.
Suite à une douleur atroce et qui devait d’ailleurs précéder une opération chirurgicale bénigne, certes, mais absolument fragile, l’auteure de cet ouvrage de fiction littéraire sur la double problématique des transes et des masques dans notre société, Marnatha Irène Ternier, a dû affronter l’expérience unique de toute une vie. D’entrée de jeu, c’est la poésie qui domine de manière formelle, dans son rapport avec la beauté des mots, la beauté du geste, celle de l’intention poétique et la beauté tout court. Pourtant, tout compte fait, c’est un livre qui raconte, qui se raconte. C’est un étrange récit, l’on y découvre d’étranges récits. Même les mots ont une histoire, un repère, une (in) conscience et, on dirait même, un territoire.
Avec un amour pur dans son cœur où réside la création divine, la mère Nature comme modèle, les pieds enracinés dans la terre, l’air caressant ses joues, le soleil éclairant sa plume, l’eau ruisselant de ses yeux pour exprimer sa douleur et une bougie allumée pour éclairer les lignes.
C’est ainsi que ce livre a donné corps quasiment à une “dictée” imposée à son auteure, par plusieurs entités non nécessairement palpables et visibles et surtout, par UN mort qui n’est pas vraiment mort.
L’auteure a donc appris à se connaître, à s’accepter et à accepter les autres en les invitant au bal masqué. À parcourir ce texte qui interpelle le vécu d’une femme et par là même, le vécu de toutes les femmes, et comme de fait, la femme est d’abord et avant tout un être humain, ce texte dans ses aventures partagées, reste et demeure en fin de compte, le vécu de l’Homme en général, de l’être humain, de l’Humain, bref, de toute l’humanité qui devra bel et bien apprendre à danser au rythme de la trahison, de la laideur, de l’hypocrisie.
“La Transe des Masques” de Marnatha Ternier est une œuvre littéraire puissante et transformative. C’est un appel à l’authenticité et à la compassion, et un cri de révolte contre l’injustice. Ce roman vous changera, vous poussant à regarder au-delà des apparences et à trouver la force de vous réinventer. Accrochez-vous, car ce voyage littéraire est une expérience inoubliable.
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