Lutte de pouvoir au sommet : blocage du conseil présidentiel de transition

Depuis son installation, il y a deux semaines, le Conseil présidentiel de transition semble n’avoir pas réussi à prendre des mesures importantes pour résoudre la crise sociopolitique qui s’installe dans le pays. Bien qu’Edgard Leblanc ait été nommé président, cette structure transitionnelle n’a pas encore posé d’actes significatifs pour un véritable changement.

Les tensions internes, principalement liées à la lutte pour le contrôle du Conseil, paralysent toute action concrète. Les différentes parties impliquées se retrouvent face à face, incapables de parvenir à un accord pour progresser. Les intérêts des groupes économiques sont au centre de ces luttes, cherchent à accroître leur influence et leur monopole.

Le conseil présidentiel est devenu l’arène principale où se déroulent ces combats acharnés. Chaque sortie des protagonistes est calculée, visant à récupérer ou à consolider des positions stratégiques. Entre-temps, la population, épuisée par des années de misère et de violence politique, semble se résigner à une situation qui semble sans issue.

Cette paralysie politique et sociale chronique empoisonne le quotidien des citoyens, les laissant dans un état de désespoir et de frustration croissants. À moins d’un changement radical dans la dynamique du Conseil présidentiel, il semble que le pays reste condamné à une spirale chaotique de luttes de pouvoir et de stagnation économique.