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La quête de justice climatique : Équité, Responsabilité et Solidarité mondiale

La justice climatique signifie que l’équité et les droits humains sont au cœur de la prise de décisions et des mesures en matière de changement climatique. D’après le PNUD (2023), la notion a été largement utilisée pour désigner la responsabilité historique inégale que les pays et les communautés portent en ce qui concerne la crise climatique.
Elle indique que les pays, les industries, les affaires et les personnes qui sont devenus riches en émettant de grandes quantités de gaz à effet de serre ont la responsabilité d’aider ceux touchés par le changement climatique, notamment les pays et les communautés les plus vulnérables, qui sont souvent ceux qui ont participé le moins à la crise.

Pourquoi la justice climatique est-elle importante ?

Les rapports de l’ONU stipulent que le changement climatique est une question de droits humains. Toute personne devrait avoir la faculté de vivre une vie dans la dignité. Cependant, la crise climatique entraîne des pertes de vies, de moyens de subsistance, de langues et de civilisation, exposant de nombreux humains à des pénuries de nourriture et d’eau et déclenchant des déplacements et des conflits. Selon le PNUD (2023), la crise climatique fait également obstacle au droit à une bonne santé. La hausse des températures, la fréquence accrue des événements météorologiques extrêmes et la pollution de l’air et de l’eau amènent des impacts sanitaires importants, notamment du stress thermique, des épidémies, la malnutrition et les traumatismes subis au cours de catastrophes.

Existe-t-il une justice internationale climatique ?

Au niveau international, la mise en œuvre d’une justice climatique est supposée permettre une meilleure application des engagements pris par les États lors de la signature des conventions sur l’environnement. En effet, si les normes ne sont pas toujours contraignantes, il s’agit de vérifier les dispositions qui le sont. Ainsi, l’accord de Paris de 2015 exige des États signataires la mise en œuvre d’un programme pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, ainsi qu’une transparence sur les actions entreprises.
Enfin, la justice internationale climatique concerne les rapports Nord-Sud. Plusieurs ONG – comme celles de la coalition Climate Justice Now ! née en 2007 – demandent ainsi une reconnaissance de la responsabilité différenciée, autrement dit d’une dette climatique historique du Nord envers le Sud, contractée depuis l’ère industrielle.

Comment peut-on situer la justice climatique dans les rapports entre les pays ?

Lors d’un sommet des chefs de gouvernement de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) à Trinité-et-Tobago, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a plaidé pour la justice financière et climatique, dans une région particulièrement affectée par le changement climatique. Pour les pays du Sud, la justice climatique serait la traduction de la justice réparatrice ou corrective, synonyme de la responsabilité historique des pays du Nord et recoupe en quelque sorte le principe pollueur-payeur.

Recherche / Rédaction : Enock Occilien

Responsable section environnement d’Impulse Webmedias

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.