HAÏTI / ENVIRONNEMENT : L’ENVIRONNEMENT: UN PILIER DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, MAIS IGNORÉ PAR LES AUTORITÉS HAÏTIENNES
Selon le quatrième rapport (GEO-4) de l’ONU-Environnement (2007), la dégradation de l’environnement est une contrainte majeure au développement durable et représente une menace potentielle pour la conservation de la biodiversité. Ce rapport du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) rappelle les décideurs que le développement durable des sociétés humaines dépend de la viabilité des écosystèmes où la vie se développe et d’où les différentes espèces sont abritées.
En effet, dans le sixième rapport (GEO-6) sur l’avenir de l’environnement mondial de l’ONU-Environnement – publié au cours de l’année 2019 à l’occasion de la conférence des Nations Unies sur l’avenir de l’environnement (la COP25) qui a eu lieu à Madrid – le PNUE appelle les décideurs à prendre des mesures immédiates pour s’attaquer aux problèmes environnementaux urgents afin d’atteindre les objectifs du développement durable, ainsi que d’autres objectifs environnementaux convenus à l’échelle internationale, comme ceux convenus dans le cadre de l’Accord de Paris(ONU, 2019). Car quand les écosystèmes, ces différents compartiments de l’environnement, constituant les milieux de vie, naturels, sont dégradés, et que la problématique de leur préservation n’est pas l’objet de politiques publiques des gouvernements ou n’est pas abordée rigoureusement à travers des plans d’actions environnementales efficaces pour la réalisation d’actions concrètes visant leurs restaurations et à leurs protections, c’est l’existence de milliers de formes de vie – en interactions les unes avec les autres et qui maintiennent la diversité biologique – qui est en péril. D’où la nécessité de prendre en considération l’urgence de la protection de l’environnement sur le plan local, régional puis à l’échelle planétaire.
Néanmoins, sur cette partie occidentale de l’île d’Hispagnola, la précarité économique et les troubles sociopolitiques sont les principaux facteurs qui influent considérablement sur les comportements personnels désastreux des individus vis-à-vis de leur environnement. En somme, les mauvaises décisions politiques et économiques n’ont pas que des conséquences sur la vie sociale du pays, mais ils ont aussi leurs empreintes dans les problèmes environnementaux qui nous procurent à l’heure actuelle des écosystèmes extrêmement pollués et fragiles, pouvant considérer alors comme des endroits où la vie devient virale et presque impossible pour certaines espèces, et totalement impossible pour d’autres.
Face à ces menaces écosystémiques; que font les autorités pour améliorer la situation ? Quelles actions publiques menées par ces derniers en vue de préserver les milieux naturels et la biodiversité ? Quelles politiques publiques élaborées par les autorités de l’État pour l’environnement de demain et pour arriver aux objectifs du développement durable? Haïti à l’obligation, d’ici à 2030, de répondre aux dix-sept (17) objectifs du développement durable, mais où l’on est?
Il est important d’analyser la situation actuelle de l’environnement et les types d’engagements pris par les garants de l’État à travers le Ministère de l’Environnement (MED) en vue d’assurer le respect et la protection de l’environnement pour pouvoir essayer de répondre pertinemment à ces différentes questions. D’où le but de ce texte intitulé ainsi, l’environnement : un pilier du développement durable, mais ignoré par les autorités haïtiennes.
Un environnement dégradé et des écosystèmes mortels
Depuis plusieurs décennies, le rôle des activités anthropiques dans la dégradation de notre environnement n’est plus remis en cause.
Par ailleurs, les multiples impacts négatifs du phénomène d’anthropisation sur l’environnement ne cessent pas de croître de manière inquiétante. En Haïti, les différentes conséquences négatives qui résultent des activités humaines sur l’environnement, sont liées généralement à leurs faibles moyens économiques, l’instabilité politique permanente du pays ainsi que d’autres facteurs sociaux comme l’absence de l’Education Relative à l’Environnement (ERE) dans les curcisses académiques. Parmi les différentes répercutions, on peut citer:
• la déforestation – selon la dernière estimation sur la couverture forestière du pays, seulement 3.2% de la surface du territoire est recouverte en forêt (FAO, 2010) – qui est due à l’abattage excessif des arbres. Pour assurer les besoins en combustibles ligneux et en charbon de bois (principales sources d’énergie thermique du pays) dans les ménages, les dry cleaning comme dans les boulangeries, chaque année des centaines de milliers d’arbres sont abattues;
• les pollutions des milieux aquatiques par les rejets industriels et domestiques, et par les lexiviats contenant de nombreux produits chimiques à effets néfastes sur la vie des espèces aquatiques (par exemple, un apport excessif en nitrate et en phosphate dans les milieux aquatiques peuvent accélérer le phénomène d’eutrophisation qui provoquera par la suite un déséquilibre écosystémique du milieu en question);
• les pollutions des sols par les déchets liquides qui sont très riches, généralement, en des agents chimiques polluants adsorbés et/ou absorbés par leur surface et les décharges ouvertes non contrôlées et non aménagées constituées de déchets extrêmement toxiques. Parfois, elles sont légitimées dans certains espaces qu’on aurait dû protéger pour leur écopotentialité;
• la pollution de l’air qui est due aux combustions des pneus et des déchets solides – dans les rues en milieu urbain et dans les zones rurales, parfois très sensibles- et les gaz d’échappement résultant de l’ampliphication de la motorisation;
• la dégradation des bassins versants qui est due, d’une part à l’érosion, la désertification (dans certains endroits) et d’autre part à l’accélération de l’urbanisation spontanée (par exemple; les cas de Canaan, Corail cesse-Lesse, Jérusalem) et à l’occupation d’espaces, de superficie moyenne, par des vendeurs et/ou des revendeurs qui se transforment après en marchés publics sans aucunes règlementations environnementales et sanitaires.
Ainsi, le faible taux d’accès aux services d’assainissement est un élément majeur qu’il faut prendre en considération dans les analyses sur les causes de la pollution aiguë des écosystèmes en Haïti. Dans certaines régions du pays, la défécation à l’air libre est encore en vigueur. Edwige Petit, la Directrice du sous-secteur assainissement à la DINEPA, estime que la situation est très grave. Selon la directrice, « dans cette République après plus de deux cents ans (200 ans) d’indépendance, plus de 2 millions de personnes n’ont toujours pas accès à des toilettes chez elles et 3 millions sur une population estimée à environ 12 millions d’habitants, soit environ 25% des haïtiens, défèquent à l’air libre ». Alors que, lors des saisons pluvieuses, ses excréments unissant aux autres immondices qui jonchent les rues, et d’autres espaces écologiques du territoire, rejoigneront les milieux aquatiques par ruissellement des eaux pluviales. De plus, certains produits chimiques très dangereux résultant des déchets, surtout ceux hospitaliers, et les excréments se dissolvent dans les eaux pluviales, puis atteignent la nappe phréatique par infiltration et y contaminée. Ce qui n’est pas sans conséquence sur la survie des populations puisque la contamination de la nappe phréatique modifie la qualité des eaux douces disponibles dans cet espace. D’où la diminution de la quantité des réserves d’eaux douces souterraines. C’est pourquoi, des études ont révélées que le pays sera frappé par un << stress hydrique>> à partir de 2025. C’est-à-dire, la demande en eaux douces dépassera la quantité d’eaux douces qui sera disponible sur le territoire.
En conséquence, cette crise environnementale chronique, qu’on peut qualifier de détresse écologique, fragilise non seulement les écosystèmes mais affecte grandement les ressources naturelles du pays. Cette crise écologique fait des écosystèmes des zones de non doit pour beaucoup d’espèces, car ils sont devenus des milieux mortels pour ces dernières et accélère la vitesse de leur extinction.
Aucune action concrète pour remédier à la situation
Il y a plus d’une trentaine d’années ( plus de 30 ans) depuis que la problématique de la “conservation de l’environnement” occupe une place centrale dans les grandes décisions étatiques – puis au niveau mondial – visant à améliorer la qualité de vie sur la planète. Cette préoccupation résulte dans le fait que, après l’apparition du concept de “Développement Durable” (développement qui consiste à répondre aux besoins des générations présentes, sans compromettre les générations futures à répondre à les leurs) dans le rapport Gro Harlem Brundtland officiellement intitulé “Notre avenir à tous”, rédigé en 1987, et avec l’accélération des changements globaux ( les changements climatiques, démographiques et urbanistiques), les différents accords signés par les décideurs leur exigent à considérer désormais, l’environnement au cœur de tout programme de développement pour que celui-ci soit durable.
Cependant, si pour la première version du régime Tèt Kale (celle de l’ancien président Michel Joseph Martelly), l’environnement était figuré parmi les cinq (5) E prioritaires de ce régime, pour cette deuxième version, la conservation de l’environnement, des ressources naturelles et la biodiversité sont loin d’être des priorités de l’État.
Or, faisant partie des trois (3) grands piliers (Environnement, Économie et Société) du développement durable, et considérant les différents accords signés par Haïti sur le respect et la protection de l’environnement – de même que dans son article 52.1, la constitution de la République d’Haïti de 1987 amendée le 9 Mai 2011 fait cette même obligation aux citoyens – la conservation de l’environnement devrait être mentionnée au premier plan parmi les principales priorités de l’État. De plus, vue la position géographique du pays qui l’expose à des risques climatiques et météorologiques élevés, sa vulnérabilité aiguë vis-à-vis des aléas naturels et son incapacité à s’adapter aux variations globales du climat, de la démographie et de l’urbanisation qui sévissent, les responsables de l’État devraient accorder à l’environnement une priorité sans condition pour le bien des populations, et en particulier celles des survivants des zones où le niveau de risques est plus significatif (les zones côtières par exemple). Au contraire, ce gouvernement qui ne s’accentue que sur les troubles sociopolitiques du pays, opérant sans budjet, oublie totalement les problèmes environnementaux qui constituent, dans leur ensemble, des obstacles majeurs au développement de la première République nègre du monde.
Dans ces conditions, au cours de ces deux ( 2) dernières années, le Ministère de l’Environnement (MDE) paraît prèsque inexistant. En effet, les garants de cette institution, en l’occurrence le MED, agissent dans l’improvisation sans aucun projet pertinent visant à améliorer la qualité de l’environnement, à évaluer et gérer les ressources naturelles du pays, et à préserver sa diversité biologique. En fait, Ils exhibent en toute quiétude leurs ignorances, vis-à-vis des menaces que représentent la pollution ou encore la dégradation des écosystèmes pour les espèces qu’ils abritent mais aussi pour le développement du pays.
Dans un pays où la misère accompagnée d’une telle crise environnementale qui fragilise les équilibres entre les milieux naturels et les populations, et où la vulnérabilité faces aux aléas naturels ne cesse d’augmenter, il ressemble qu’on remet tout à Dieu pour qu’il fasse des miracles pour faciliter la vie, tout en ignorant que c’est l’homme lui-même qui doit agir sur son espace physique en multipliant des actions inclusives et récurrentes et en mettant en évidence sa capacité d’adaptation pour assurer sa survie.
Nous devons agir dès maintenant…
Il est incontestablement acceptable que les concitoyens haïtiens, en grande majorité, ne maîtrisent pas la notion de la protection de l’environnement. Cette thématique n’est pas traitée, avec considération et de façon scientifique par les représentants de l’État. Généralement, les gouvernements ne disposent pas de monitoring sur l’évolution des phénomènes environnementaux et/ou des plans stratégiques très efficaces pour pouvoir mener des actions rationnelles à court, à moyen et à long terme qui visent à améliorer la qualité de l’environnement, comme c’est déjà évoqué au paragraphe précédent.
Cependant, à travers nos relations respectueuses, harmonieuses et symbiotiques qu’on doit développer à notre environnement, il y a non seulement des ressources et des « services » qu’on peut en tirer mais au-delà des problèmes et défis liés à la gestion de ces ressources, l’environnement c’est aussi un ensemble de systèmes de vie (la nature et les écosystèmes aménagés), un territoire d’appartenance (le village, le quartier, la ville), des paysages (urbains, ruraux, naturels), un milieu de vie (la maison, l’usine, la ferme, l’école, la place publique, etc.), un réseau de relations (locales, régionales,
biosphériques; concrètes et symboliques) et bien d’autres choses encore…(SAUVÉ, 2007).
C’est pourquoi, un environnement dégradé et non protégé est devenue très rapide un espace non viable considérant les rapports symbiotiques développés par les êtres vivants avec leurs milieux naturels qui les assurent les facteurs abiotiques (l’eau, l’oxygène, la nourriture…) indispensables à leur survie.
Par contre, dans un environnement constitué d’écosystèmes viables, la stabilité du climat est assurée et il fournit les produits nécessaires dont nous avons besoin pour une alimentation équilibrée, la confection de notre habillement, nos médicaments qui nous aident à combattre des maladies très dangereuses (parfois même mortelles) et nous protège des effets néfastes que peuvent avoir les rayons de l’espace sur nous-mêmes. Plusieurs études ont montré qu’un environnement sain améliore les bienfaits physiques considérablement. Il a des effets positifs sur notre mode de vie et sur le système de défense de notre organisme, car des recherches ont pu établir les liens existant entre certaines maladies (des troubles respiratoires, le cancer du poumon et des maladies cardiovasculaires pouvant coûter la vie des individus) et un environnement pollué. De ce fait, il importe à tous les citoyens de développer des relations adéquates à leur environnement, et aux autorités haïtiennes de poser la problématique de la conservation de l’environnement avec plus de rigueur et de manière systématique.
Cette détresse écologique sans précédent est contraignante au développement du pays. Des actions citoyennes doivent être entreprises pour remédier à la situation. Tous les citoyens de la société civile, les autorités étatiques et celles des Organisations non Gouvernementales doivent converger leurs efforts, dès maintenant, pour qu’on puisse stopper cette hémorragie qui fragilise les artères écologiques de ce pays.
Des perspectives d’avenir pour l’environnement de demain
Pour arriver aux dix-sept (17) objectifs de développement durable fixés par les décideurs gouvernementaux à travers les conférences des parties (les COP), on doit faire de l’environnement la plaque tournante de l’ensemble des opérations visant à atteindre ces objectifs.
En outre, pour un pays comme Haïti, classé 174e sur 180 pays en matière de performance environnementale (Yale, 2018), le pays doit faire des bons en avant et laisser cette position pour atteindre une position plus acceptable en ce qui a trait à la performance environnementale. Mais, Pour que celà puisse être possible, les autorités doivent concilier les problématiques de la protection de l’environnement, la conservation des ressources naturelles et la biodiversité aux différents programmes sociopolitiques et économiques du pays.
Ainsi, sur le plan social, dans les écoles, l’Education Relative à l’Environnement (ERE) doit faire partie du curriculum de l’école haïtienne, et le Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) doit contraindre les responsables des universités d’introduire l’éducation à l’environnement et au développement durable dans les curcus universitaires afin de former, dans les générations futures, des écocitoyens qui développeront réellement des relations symbiotiques, respectueuses, et harmonieuses avec leur environnement. Car le respect et la protection de l’environnement – dans un pays situé dans une position géographique aussi précaire – doit passer par l’éducation environnementale de la population.
Les autorités environnementales et sanitaires doivent faire l’obligation aux entreprises de recycler les emballages en plastiques qui ont été utilisés pour emballer des produits, plus particulièrement les bouteilles en plastique des boissons gazeuses et autres. Cette politique de recyclage s’avère importante pour le développement de l’économie circulaire en Haïti, laquelle possède des avantages énormes dans la lutte contre la pollution des espaces naturels par les déchets non biodégradables, pour l’utilisation efficace des ressources naturelles et dans la lutte contre les changements climatiques.
Pour contrecarrer la déforestation, principal agent dans la dégradation de l’environnement, des lois visant l’interdiction du bois comme source d’énergie dans les boulangeries, les dry cleaning et les autres entreprises où l’on utilise le bois comme principale source d’énergie thermique doivent faire l’objet de débats par les législateurs et l’interdiction totale de l’utilisation de ces ressources énergétiques (le bois et le charbon de bois) – d’ici à 2030 pour les entreprises et à 2035 pour les ménages – doit être au cœur des débats sur la conservation de l’environnement et les ressources naturelles. Mais pour arriver à cette dernière décision, les dirigeants de l’État doivent élaborer des plans d’actions stratégiques efficaces contenant d’autres alternatives pour la substitution du charbon de bois dans les foyers par d’autres sources d’énergie (mais plus considérablement les énergies à sources renouvelables). Par exemple, à cours terme, on pourrait subventionner le gaz propane et encourager l’utilisation de réchaud à gaz propane dans les maisons. Mais, à moyen et à long terme, On doit investir dans les énergies à sources renouvelables comme l’énergie solaire et l’énergie éolienne, et valoriser l’utilisation des réchauds électriques peu énergivore ou encore basse consommation.
En ce qui concerne l’assainissement du pays, il n’y a pas que le recyclage des déchets plastiques qu’on doit valoriser, mais on doit faire aussi l’obligation aux responsables des usines (de manière à cours terme) de mettre en place des Microstation d’épuration des eaux usées pour que les eaux provenant des entreprises, majoritairement très destructives pour les écosystèmes, soient dépolluées avant leur déversement dans la nature. Ensuite, des Stations d’épuration (STEP) de grande envergure doivent être construites par les autorités gouvernementales.
Conclusion
Le respect et la protection de l’environnement est une condition sine qua non pour arriver à un environnement viable, et pour qu’un développement soit durable. Les autorités des pouvoirs doivent intégrer les “problématiques de la conservation de l’environnement, la gestion des ressources naturelles et la conservation de la biodiversité” dans la vie sociale, politique et économique du pays. Et les citoyens doivent faire de la thématique “le respect et la protection de l’environnement ” une culture, une mode de vie, une nécessités et une condition pour survivre, un engagement individuel et social, et une dette morale envers nos espaces de vie. Il nous faut comprendre que la nécessité de protéger l’environnement est une question d’éthique et de responsabilité individuelle envers les autres individus qui partagent l’ensemble des milieux naturels qui nous fournissent les biens matériels et les services tant nécessaires et indispensables à notre existence. On doit agir le plus vite possible pour un environnement durable, en vue d’assurer une meilleure survie aux générations actuelles et celles à venir.
Références bibliographiques
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stress qualitatif et quantitatif de l’eau en Haïti, Pétion-Ville: Éditions Pédagogie
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développement. Retour d’expériences de gestion intégrée et participative avec les acteurs locaux. Paris : Editions Johanet, p. 313-366.
Auteur: Enock OCCILIEN, Master en Eau et Environnement, et Normalien Supérieur ( Sciences Naturelles/Chimie).
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