Quel est ton plan s’ils débarquent?
Voilà la question que l’on se pose les uns aux autres. Car chacun attend son tour. Et le territoire des bandits n’est plus circonscrit.
Une famille dont la maison a été prise d’assaut à Laboule ce lundi, par des bandits armés, s’est abritée dans des latrines. De là, la mère a appelé des agents de la police qui ont réclamé 250 mille gourdes pour les sortir de là.
On comprend donc pourquoi certains préfèrent payer 12 mille dollars à un hélico pour quitter l’espace haïtien. Et même s’ils en perdent la dignité, ils sont au moins sûrs de conserver la vie.
Il n’y a plus aucun quartier privé, huppé, protégé ou sécurisé. Il n’y a plus personne, de la Grand rue, passant par la rue pavée…,parcourant Lalue ou Bois Verna ou Turgeau jusqu’à Pétion-Ville et les zones attenantes, qui puisse se targuer d’être hors du danger.
Il faut un autre plan perfas et nefas. J’en connais qui en sont déjà à leur plan D. Et d’autres qui désormais se livrent en aveugles au destin. Un destin fâcheux, affreux et macabre!
Quel est ton autre plan, toi? Que vas-tu faire lorsque ton tour viendra?
Je peine toujours à comprendre que quelques centaines d’hommes puissent avoir autant de prise et aussi longtemps, fussent-ils armés jusqu’aux dents, sur des millions de gens bien dociles et qui se laissent faire!
Ce sont des esclaves et leurs maîtres sont ici et ailleurs. Soit! Ne devrait-on pas pouvoir s’en foutre comme de l’an 40? Puisque dans ce cas, c’est le nombre qui compte.
JJ et Haïti 🇭🇹! (18/3/24)