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Transition écologique en Haïti : Un appel à l’adoption des 17 Objectifs de Développement Durable

L’un des principaux objectifs de la transition écologique vise à passer d’un système énergétique basé sur les énergies fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon…) à un système fondé sur une production énergétique privilégiant les énergies renouvelables (éolienne, solaire, biomasse, géothermie, hydroélectrique…). Cependant, la transition écologique ne se limite pas à une diversification de la production énergétique. Elle a aussi pour objectif de diminuer la consommation d’énergie en limitant au maximum les gaspillages, à améliorer l’efficacité énergétique et à faire évoluer favorablement les comportements de consommation des entreprises et des particuliers.

En résumé, le but de la transition écologique est d’apporter une réponse à la fois économique, sociale et durable aux enjeux environnementaux de notre planète.

L’on se demande, s’il existe une relation étroite entre la transition écologique et le développement durable. 

Oui ! ceci sans aucun doute. Selon plusieurs experts, pour répondre aux enjeux du développement durable, la transition écologique se traduit par plusieurs actions majeures :

Passer aux énergies renouvelables pour réduire l’utilisation des énergies fossiles, très polluantes et émettrices de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique de la planète.

Réduire la production de déchets avec l’utilisation d’emballages recyclables et la suppression des sachets et emballages plastiques. Réduire la consommation énergétique des entreprises et des citoyens.

Maintenant, pensez-vous que la transition écologique est possible réellement ? 

Oui, par exemple, depuis plusieurs décennies, de nombreux pays ont initié des programmes de transition écologique et solidaire, à différents degrés. En France, ce défi écologique a été concrétisé par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015. La transition écologique s’impose à tous : collectivités, particuliers, organismes tertiaires et entreprises. Pour ces dernières, au-delà de réaliser des économies d’énergie et de réduire leur empreinte carbone, c’est aussi l’opportunité de valoriser leur image RSE et de renforcer leur compétitivité sur les marchés.

Dans le cas d’Haïti, plus d’un se demande comment pouvons-nous arriver à une telle transition. 

Le Dr Evens Emmanuel nous livre son expertise : Selon lui, les changements globaux sont très importants, les climats changent, le pays a montré sa vulnérabilité en matière de cyclone, le tremblement de terre se mêle de la partie et le réchauffement climatique augmente la quantité de cyclones, la sécheresse et quand il pleut, nous recevons la même quantité d’eau en un peu de temps. Cela provoque des défis au niveau de la production agricole, la lutte contre la faim, des modifications dans les saisons de plantations et de récolte. 

Parmi les 17 ODDs, l’État a fait le choix de 9. Donc, il est impératif que l’État revienne sur la décision prise en 2019 ; il doit prendre les 17 ODDs pour s’allier au secteur économique afin de financer les recherches à la fois fondamentales (à partir du budget national à l’image de la Chine) et la recherche appliquée à partir des accords entre le secteur privé des affaires et l’État.

Nous devons nécessairement tenir compte des 17 ODDs bien qu’ils présentent des contradictions, par exemple, la lutte contre la faim, la qualité de l’eau, et la lutte contre la pauvreté. L’eau permet de rester en santé. Il y a une difficulté à s’accorder cependant, il y a un danger, c’est qu’ils sont synergiques, c’est-à-dire, l’un agit sur l’autre et quand vous choisissez un sans tenir compte de l’autre, cela peut vous empêcher d’atteindre le résultat parmi les 9 choisis.

« En tant que scientifique, la première recommandation à faire à la nation, et je cite : j’invite l’État dans une réflexion à choisir les 17 ODDs et de se mettre au travail en créant des clubs de jeunesse sur les changements climatiques par la médiation scientifique en utilisant les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Youtube, Instagram, afin d’atteindre la population par une audience plus large et pour voir comment Haïti va se comporter à l’évaluation des ODDs en 2031 pour qu’ils comprennent mieux le modèle Haïtien ».

Recherche et rédaction : Enock OCCILIEN

Responsable section Environnement

Cet article est le fruit du projet « Une Haïti durable dans une planète verte » avec le soutien de l’Union Européenne, l’Ambassade de France en Haïti, l’IFDD/OIF, OPC et d’autres partenaires.

Image Google pour illustration

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