Les conséquences des changements climatiques: une meilleure adaptation pour y résister en Haïti 

Selon la définition du GIEC, les changements climatiques désignent les variations à long terme de la température et des modèles météorologiques. Ces changements de température globale de la terre sont à la base de nombreux impacts sur la survie des populations mondiales. Et, parmi les impacts immédiats de la hausse des températures, on compte l’élévation du niveau de la mer pouvant causer de l’inondation dans certaine région du Globe, l’imprévisibilité croissante des conditions météorologiques et l’augmentation du nombre de phénomènes extrêmes comme les sécheresses, les inondations et les tempêtes. L’évolution des températures et des régimes de précipitations peut avoir des effets annexes – sur l’approvisionnement en eau, sur les cultures, leurs nuisibles et leurs pollinisateurs, et sur les organismes par la transmission de maladies. Elle peut aussi avoir des conséquences matérielles sur les infrastructures, et l’ensemble de ces impacts peut se combiner et se traduire par l’apparition de nouveaux impacts sociaux, économiques et politiques. S’il est difficile de prouver qu’un simple phénomène isolé est le résultat du changement climatique, on a déjà pu observer un grand nombre de phénomènes et de tendances climatiques qui correspondent aux prévisions scientifiques.

Pour réduire la menace que représente le changement climatique, les deux principales stratégies sont l’atténuation et l’adaptation et en limiter les émissions de gaz à effet de serre pour maintenir la hausse des températures en dessous de 2°C.

En effet, l’atténuation se rapporte à toute activité permettant de réduire la concentration globale des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Il s’agit notamment d’initiatives visant à renoncer aux combustibles fossiles au profit de sources d’énergie renouvelables telles que le vent ou le rayonnement solaire, ou à améliorer l’efficacité énergétique. L’atténuation recouvre aussi des démarches qui consistent à planter des arbres (reboisement) et à protéger les forêts, ou à utiliser des modes de culture qui évitent de dégager des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. En ce qui a trait à l’adaptation se rapporte aux activités qui rendent les gens, les écosystèmes et les infrastructures moins vulnérables aux impacts du changement climatique. Elle consiste notamment à bâtir des ouvrages défensifs pour protéger les zones côtières contre l’élévation du niveau de la mer, à adopter des variétés de cultures résistantes aux sécheresses ou aux inondations, et à améliorer les systèmes d’alerte en cas d’épisodes caniculaires, d’épidémies, de sécheresses et d’inondations.

Les effets néfastes des changements climatiques augmentent la vulnérabilité des gens dans leurs espaces naturels. Il existe de nombreuses formes de vulnérabilité. Les pays côtiers à basse altitude et les petites îles sont confrontés à des risques tout à fait distincts de ceux que rencontrent les pays enclavés ou montagneux. Les petits pays dont les économies dépendent d’une poignée de secteurs ont une vulnérabilité que ne connaissent pas des pays plus vastes comportant de larges populations de citoyens pauvres, et inversement. Parmi les organisations qui ont tenté de saisir ces différences figurent l’organisation caritative DARA et le Climate Vulnerable Forum, qui ont créé l’Observatoire de la vulnérabilité climatique afin d’évaluer et de suivre l’évolution de la vulnérabilité de 184 pays.
Cet inventaire prend en compte l’exposition de chaque pays aux phénomènes extrêmes ou aux autres risques climatiques, sa sensibilité aux changements environnementaux, sa dépendance vis-à-vis des biens et des services environnementaux, ainsi que sa capacité technique et politique à s’adapter au changement climatique.

Selon plusieurs spécialistes haïtiens en changement climatique, dont le Docteur Nesmy Mary Fleurant, les conséquences négatives des changements climatiques en Haïti sont visibles. Pour y remédier, l’état haïtien doit appliquer une politique environnementale bien définie visant à prendre en considération le phénomène des changements climatiques dans sa globalité en appliquant des mesures d’adaptation adéquate.

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Recherche et rédaction : Enock OCCILIEN

Responsable de la section environnement

Image Google pour illustration

Cet article est le fruit du projet « Une Haïti durable dans une planète verte » avec le soutien de l’Union Européenne, l’Ambassade de France en Haïti, l’IFDD/OIF, OPC et d’autres partenaires.