Le déploiement de la Mission Multitionale d’Appui à la Sécurité bloqué jusqu’au 26 janvier 2024
La Haute Cour du Kenya a prolongé ce jeudi jusqu’au 26 janvier 2024 le blocage du déploiement de policiers kenyans dans le cadre de la mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti que dirigera le pays africain. Le juge Chacha Mwita a fixé la date après que les parties à l’affaire ont présenté leurs arguments en audience publique.
Les opposants à la mission ont fait valoir que la constitution de 2010 n’envisageait pas le déploiement d’officiers de police dans des missions à l’extérieur du pays, ce qui rendait cette décision inconstitutionnelle.
Quelques heures avant la décision du Tribunal, l’Assemblée nationale du Kenya a approuvé le déploiement de 1 000 policiers en Haïti, pour aider le pays à combattre les gangs violents et à rétablir l’ordre démocratique.
Mais la décision de la Haute Cour du Kenya vient atténuer l’espoir de ceux qui sont favorables à la mission multinationale de voir les troupes être déployées sur le terrain en Haïti début janvier.
Dans l’intervalle, le ministère de l’Intérieur du Kenya prévoit d’envoyer une autre équipe en Haïti ce mois-ci, mais d’aucuns se demandent si la décision de la Cour suprême kenyane ne va pas continuer à affecter la mise en œuvre et l’opérationnalisation de la mission.
Le Chili, la Jamaïque, la Grenade, le Burundi, le Tchad, le Nigéria et Maurice font partie des pays qui ont confirmé le déploiement de leurs officiers en Haïti, selon ce qu’a fait savoir le ministre kényan de l’intérieur.