Conflit Haitiano-Dominicaine : Des femmes du Département du Nord’Est appellent le gouvernement haïtien à assumer ses responsabilités
Un groupe de femmes engagées ayant à leur tête Me. Jésula Blanc et l’Ingénieure Architecte Wideline Pierre enjoint les autorités haïtiennes à accompagner les paysans de la Plaine Maribaroux en particulier et la population de Ouanaminthe en génerale dans le projet de la construction du canal sur la rivière Massacre.
En conférence de presse ce samedi 21 octobre, la militante féminine Jésula Pierre et la Porte-parole du Comité de construction du canal Wideline Pierre ont fustigé le comportement du président Dominicain tout en lui rappelant que le pays n’est pas sous la tutelle et sa vocation est liberté.
Elles en ont profité pour faire un ensemble revendications au gouvernement dirigé par le Premier ministre Ariel Henry dont la sécurité et la sûreté sur la frontière en faveur de la population du Nord’Est.
Elles exigent également la mise en place de quelques postes de contrôle sur les lignes frontalières afin de vérifier la qualité les produits dominicains qui arrivent sur le sol haïtien qui sont pour la plupart expirés ou en très mauvais états. Wideline Pierre plaide pour des visas travailleurs en faveur des haïtiens encore présents sur le territoire de la République Dominicaine.
Jésula Blanc a pour sa part toutefois félicité le gouvernement en place qui malgré tout décide de garder les frontières haitiano-dominicaines fermées. Les travaux de la construction du canal ne s’arrêteront pas, a martelé madame Blanc qui en a profité pour réclamer justice pour les 20.000 haïtiens exécutés en République Dominicaine sous les ordres du dictateur, Raphaël Trujillo.
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Avec les informations de Tak Info
