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La construction du Canal d’irrigation sur la rivière Massacre s’achemine vers sa fin, mais sans l’aide du gouvernement haïtien

Depuis environ deux (2) mois, les paysans de la plaine Maribahoux à Ouanaminthe supportés par presque toutes les couches de la vie nationale, ont lancé la construction d’un canal d’irrigation la rivière Massacre dont les travaux de finalisation sont à une phase très avancée.

Cette initiative citoyenne a soulevé la colère du président dominicain Luis Abinader qui a décidé de façon unilatérale de fermer toutes ses frontières terrestre, maritime et aérienne avec Haïti. Alors que ce projet financé par la population elle-même dans ses différentes composantes touche à sa fin, les autorités haïtiennes n’y ont apporté aucun soutien financier.

Après plusieurs jours d’arrêt, les travaux sont bel et bien repris, s’est réjoui l’ingénieure architecte Wideline Pierre, l’une des instigateurs du projet, au cours d’une entrevue avec la presse le vendredi 6 octobre dernier. Elle a tenu à préciser que cette interruption avait pour objectif de mettre en place des stratégies afin de dévier l’eau à la rivière dans le but de vouloir bien redémarrer les travaux de construction afin de finaliser le projet.

Selon Wideline Pierre, citant les techniciens, il est possible que les travaux se terminent avant le 18 novembre prochain s’ils arrivent toutefois à trouver de matériels nécessaires pour effectuer les travaux restant.

Par ailleurs, Wideline Pierre en a profité pour fustiger le comportement du gouvernement en place qui jusqu’à date, n’a apporté son soutien financier à un tel projet qui devrait être l’initiative de l’Etat lui-même.

En guise de conclusion, Wideline Pierre invite les paysans et tous ceux qui font de ce projet leur cause, à contribuer pour l’aboutissement de cette belle initiative citoyenne. Elle promet toutefois la transparence dans les dépenses pour la construction du canal afin d’éviter tout malentendu.

Miracson Mondésir

mondesirmiracson1998@gmail.com

Crédit photo : Edris Fortuné

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.