Haïti-Insécurité : Le GTS a fait plusieurs propositions à Ariel Henry mais il s’en fout
Le groupe de travail sur la sécurité (GTS) s’interroge sur la volonté réelle de l’équipe d’Ariel Henry de résoudre le problème de l’insécurité. Si certains ne cessent d’interpréter le silence du chef du gouvernement, Ariel Henry semble avoir pris dans le piège de l’internationale ou tout simplement cette situation l’arrange.
Depuis l’intensification des actes d’insécurité à la capitale et dans certaines villes de province, les membres du GTS ont soumis plusieurs éléments de solution aux autorités gouvernementales mais ils sont tout simplement été négligés par ces dernières confirme Prospère Charles l’un des membres du GTS.
Dans une interview exclusive au journal, le responsable de la structure dénommée 1804 Institute, et membre du groupe de travail sur la sécurité (GTS) Prospère Charles explique l’aggravation de la situation sécuritaire du pays était prévisible. Le citoyen engagé qui évolue dans la Diaspora dénonce le fait que les autorités en place ne font aucun cas des propositions faites par le GTS autour de la résolution du problème de l’insécurité y voyant une complicité entre les groupes armés et les dirigeants actuels du pays.
« Nous avons proposé il y a de cela un an, à l’équipe au pouvoir de mettre tout en œuvre pour d’abord équiper la PNH des matériels adéquats, mais aussi renforcer la capacité de l’embryon des Forces Armées d’Haïti pour qu’il soit plus efficace. Nous avons aussi suggéré la création d’un couloir permettant aux jeunes qui sont armés dans les quartiers populaires de non changer de métier et aussi de contrôler le trafic d’arme et de munitions dans le pays » a informé Prospère Charles. Des propositions qui ont été ignorées par l’équipe gouvernementale regrette-t-il.
S’agissant du déploiement d’une force étrangère en Haïti, le responsable 1804 Institute et membre du groupe de travail a exprimé des réserves quant à la nécessite de cette force et s’interroge sur le fait que celle-ci soit non-onusienne. Il faut certes un appui à la police nationale mais si nos policiers et nos soldats de l’embryon des FAd’H sont équipés, ils pourront contrecarrer les actions des bandits qui assiègent la capitale et certaines villes de provinces selon le citoyen engagé Prospère Charles.
Crée en novembre 2021, le groupe de travail sur la sécurité (GTS) regroupant plusieurs organisations de la société civile et des dirigeants des secteurs universitaire, religieux, militaire, policier, syndical, des droits de l’Homme, de la diaspora, et du secteur privé d’Haïtienne s’est donnée pour mission de réfléchir et proposer des solution à la crise sécuritaire du pays.
Lovelie Stanley NUMA
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