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La visite de la délégation Kenyane suscite des réactions au sein de la classe politique

La délégation du Kenya, qui est arrivée la veille à Port-au-Prince pour évaluer la situation sécuritaire du pays, a rencontré ce lundi des membres du gouvernement haïtien, a-t-on appris. Cette mission d’évaluation et d’exploration s’effectue dans la perspective du déploiement d’une force multinationale non onusienne que le Kenya se propose de diriger afin d’aider à résoudre la grave crise sécuritaire entretenue par les gangs armés et leurs commanditaires.

Réagissant à l’arrivée de la mission kényane en Haïti, le dirigeant du parti INIFOS Paul Denis a une nouvelle fois dénoncé un véritable complot contre le pays accusant des acteurs de la communauté internationale et une frange de l’oligarchie haïtienne. L’ancien ministre de la justice et de la sécurité publique dit n’espérer aucun résultat positif d’une intervention de forces étrangères sous l’égide des Nations unies en Haïti.

Même réaction du Dr Jean Enold Buteau dit n’attendre pas grand-chose de cette mission. Le porte-parole de l’alternative socialiste, qui affirme vouloir rester neutre quant à un éventuel déploiement d’une forme multinationale dans le pays, estime toutefois que le chef du gouvernement provisoire Ariel Henry ne dispose d’aucune légitimité pour produire une telle demande auprès de la communauté internationale.

Une force d’intervention menée par le Kenya ne viendra nullement résoudre le problème de l’insécurité en Haïti, de l’avis du responsable de l’espace de mobilisation nationale. Il s’agit d’un saupoudrage, indique maitre Marc Antoine Maisonneuve qui minimise la visite d’exploration de la délégation kenyane à Port-au-Prince. Il impute la responsabilité de cette situation chaotique qui sévit dans le pays à la communauté internationale, en particulier les États-Unis et le Canada, et au pouvoir en place.

A rappeler que la visite d’évaluation de la délégation du Kenya en Haïti ne durera 72h de temps.


Michelot EXAVIER

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.