La population civile nigérienne se prépare à défendre son pays
Avec l’ascension au pouvoir des putschistes par le coup d’état mettant hors jeu le président Mohamed Bazoum, les menaces de l’occident par l’entremise de la CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest), se sont multipliées.
Si d’un côté la France se sent humiliée et privée de l’Uranium du Niger, d’un autre côté, le nouveau gouvernement militaire ne cesse de prendre des mesures de disposer des ressources de son pays au profit de sa population.
La CEDEAO considérée par certains intellectuels africains comme bras opératoire de la France au Sahel (Burkina Faso, Cameroun, Gambie, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal et Tchad), menace d’intervenir militairement au Niger pour rétablir l’ordre constitutionnel, clame t-elle.
Il est important de se rappeler que la CEDEAO est une alliance fondamentalement économique, quoique pourvue d’une attribution de maintien de paix, n’a aucune légitimité pour se livrer à des missions militaires de manière stricte dans ce conflit intracontinental.
La population civile du Niger se dit prête à défendre son pays en prenant les armes aux côtés des militaires s’il le faudra. Les juntes militaires du Burkina Faso et du Mali se rangent aux côtés du Niger pour défendre la souveraineté de leur voisin qui s’auto détermine à disposer de sa propre destinée.
Le continent africain est à présent divisé par l’occident, notamment par la France, recevant outien du président du Nigeria toujours pro occidental, Bola Tinubu, qui préside en même temps la CEDEAO.
Pendant des décennies, la France s’est amusée à exploiter ce continent Africain réclamant désormais son droit légitime de vivre dignement.
Jean Junior DAJEANSON
