Pénalités ennemies des grenadières
Les grenadières avaient combattues le bon combat. Mais les pénalités étaient les vrais ennemis des filles sur le terrain.
Ce n’était pas un match facile pour les joueuse du directeur technique, Nicolas Delepine. Les danoises ne faisaient pas vraiment de cadeaux aux haïtiennes qui elles, étaient très déterminées.
Avec leur propre destin en mains, elles étaient venues chercher leur propre billet de qualification. Et ce qu’elles avaient fait face à une équipe haïtienne en mission.
Avec une mission pour une nation, comme lors du dernier combat de Vertières le 18 novembre 1803, les grenadières étaient en guerre. C’était une équipe très motivée, différente de celle qui avait joué les deux premiers matches qui affrontait le Danemark ce matin.
Après un but encaissé, encore sur pénalité face à une équipe danoise déchainée et qui cherchait à doubler la marque, les grenadières ne tardaient pas a réagi.
Dès le tout début du match, la bande de Nérilia Mondésir et de Melchie Dumornay mettait la pression sur la défense adverse. Et ceci pendant toute la première période de jeux. Malheureusement sans grand résultat.
Menées au score 0-1, à la deuxième période, à la recherche de l’égalisation, les grenadières multipliaient des offensives beaucoup plus dangereuses que lors de la première période.
Entre-temps, dans un jeu très engagé et équilibré des deux côtés, tout en subissant la pression adverse, la défense haïtienne faisait bonne garde. Et comme lors du match contre les anglaises, Kerly Théus était encore impeccable dans ses arrêts. Bravo grenadière.
Mais, en dépit des efforts deployés par les filles sur le terrain, elles n’arrivaient pas à trouver l’égalisation, voire gagner le match. Ce qui les permettait, avec une victoire écrasante des anglaises sur les chinoises, de trouver leur qualification pour les quarts de finale.
Ce qui fait, au coup de sifflet final de l’arbitre qui, aujourd’hui, avait fait un bon travail, Haiti avait, comme les deux dernières fois contre l’Angleterre et la Chine, perdu leur troisième match contre le Danemark.
Désappointement. Déceptions. Frustration. Les grenadières avaient laissés la neuvième édition de la coupe du monde par la petite porte. Que de rélections après match. J’imagine l’ambiance dans les vestiaires.
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Entre-temps, éliminée dès le premier tour, que ce soit le staff technique, les dirigeants de la Fédération Haïtienne de Football (FHF), le Ministère de la Jeunesse et au Sport, les joueuse, tout le monde a des leçons à apprendre.
En attendant d’en arriver là, trois défaites, trois pénalités, définitivement les pénalités étaient les vrais enemies des filles dans cette coupe du monde féminine de football.
Une équipe, une nation, une passion, une mission.
Esau Jean-Baptiste