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Allez les filles, allez jouer contre l’injustice 


Quand on ne peut pas gagner, il faut savoir ne pas perdre, avions nous appris. Mais quand on joue contre un arbitre central et des assistants du VAR comme lors du dernier match, donc on perd même avant de commencer à jouer.


Ceci peut s’expliquer facilement. Puisque même après l’expulsion à la 27 minute de la première mi-temps, du numéro 10 chinois sur une faute grossière contre Sherly Jeudy, avec la présence de l’arbitre central sur le terrain suivi des assistants du VAR, Haïti jouait en effectif numérique inférieure par rapport à la Chine. 


Et ce n’est pas la première fois qu’une sélection nationale haïtienne de football fait face à ce genre de problème dans un match d’une compétition internationale de la FIFA.


Plus récemment, c’était face à la sélection nationale masculine mexicaine dans un match de semi-finale de la ‘’Gold Cup” de 2019 que l’arbitre avait injustement accordé un pénalité à l’équipe mexicaine.

Pendant que l’équipe mexicaine jouait devant un public monstre de spectateurs Mexicains, ce douzième homme n’était pas suffisant pour qu’elle puisse, après 90 minutes de jeux, faire une différence dans cette semi-finale. Il aurait fallu un arbitre central (treizième homme) pour, au temps de prolongation, donner un coup de pouce à ce grand ténor du football de l’Amérique du Nord pour battre Haïti. 

Oui, le penalty était injuste et injustifié contre les poulains de Marc Colat qui avait perdu l’habitude de perdre dans cette compétition.     

Quatre ans plus tard, spécialement le vendredi 28 juillet écoulé, comme ont su bien faire d’autres prédécesseurs, les grenadières avaient voulu hissé bien haut le bicolore haïtien à cette neuvième édition de la coupe du monde de football féminine. Elles voulaient donner espoir à un peuple qui est sans espoir et sans dirigeants responsables. 


Mais malheureusement comme dans la “Gold cup” de 2019, il y avait un mauvais larron sur le chemin d’Haïti à chaque fois qu’elle tente de rompre avec l’habitude de perdre.

Alors que les pronostics donnaient la Chine favori dans ce match. Oui, les joueuses chinoises dominaient le match. Certes, elles avaient, pendant tout le jeu, plus de 70% de possession du ballon.  Mais ce n’était pas suffisant pour que l’équipe chinoise puisse scorer et battre les grenadières. Il a fallu à l’arbitre central qui, en tout fin de match, de ne pas siffler les pénality sur des fautes graves commises par des défenseuses chinoises sur des attaquantes haïtiennes pour que la Chine gagnait le match sur un score de 1 à 0.   


Les filles se sont battues pour être parmi les grands du football mondial. Mais comme il y a toujours un complot contre Haïti, encore dans cette compétition, les arbitres et les assistants du VAR tentent de pousser ces héroïnes haïtiennes par la petite porte.  Questions de permettre l’avancement de leurs alliés dans la phase des quarts de finale.

Heureusement après cette défaite et malgré sa dernière place dans le groupe D, Haïti a encore une chance de se qualifier pour les quarts de final. 


Mais pour y arriver, tout en espérant une victoire des anglaises sur les chinoises, les grenadières doivent, sur un score de 2 buts d’écart, battre les danoises.  ”Le 1er août, les Haïtiennes sont condamnées à battre les Danoises à Perth par deux buts d’écart pour espérer valider leur billet si les Chinoises perdent dans le même temps face aux Lionnes anglaises”, écrit Marcel Antoine dans son dernier texte publié dans les colonnes du journal Le National en date du 28 juillet 2023.


En attendant, après deux journées, le groupe D se présente comme suit: l’Angleterre est leader avec 6 points (+2 buts), le Danemark est 2e avec 3 points (0 but ), la Chine est 3e avec 3 points (0 but) et Haïti est 4e avec 0 point (-2 buts).

Allez les filles. Allez jouer contre l’injustice de tous. Une équipe, une nation, une passion, une mission. 

Esau Jean-Baptiste

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.