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Haïti-Chine: Pénalité à sens unique

Après l’absence de Claire Constante dans la charnière centrale de l’équipe nationale et Jennyfer Limage, blessée lors du premier match contre l’Angleterre, et Melchie Dumornay au dernier moment, c’était avec un effectif réduit de talents que les grenadières avaient commencé leur second match contre une équipe chinoise, donnée favorie par des analystes sportifs.  

Avant le match, il était écrit sur la page Football Whispers Arion Sport en ligne, que “La Chine a évité la défaite lors de trois de ses quatre derniers matchs, remportant deux victoires, tandis qu’Haïti a perdu ses cinq derniers matchs. Les grenadières ont perdu 3 matchs aux Jeux CAC féminins, contre le Guatemala, le Vénézuela et le Costa Rica. De plus, elles ont subi une défaite 2-1 contre la Corée du Sud lors d’un match amical.’’

Selon cette même source, une victoire était attendue pour les Chinoises. “Avec une histoire beaucoup plus riche dans cette compétition, notre pronostic pour le match Chine–Haïti est en faveur de la Chine. Haïti entre dans ce match dans une forme déplorable et nous nous attendons à ce que la Chine en profite. En meme temps, l’analyste sportif avait reconnu que cela ne serait pas une victoire facile car la Chine n’a pas été très régulière ces derniers temps.”

Mais, Haïti a montré qu’elle n’était pas une équipe facile à battre dans sa défaite étroite contre l’Angleterre, et avec les deux équipes à la limite de l’élimination précoce, ce match semble être une rencontre serrée et haletante, peut on lire dans la note de Football Whispers.

Car, Haïti a montré suffisamment contre l’Angleterre pour suggérer qu’elle posera des problèmes à la Chine dans ce match. Cependant, elle n’a pas réussi à concrétiser ses chances dans ce match et la Chine pourrait n’avoir besoin que d’un seul but pour l’emporter.


Peu importe les pronostics, perdant devant l’Angleterre lors de leur premier affrontement, les grenadières n’avaient pas droit à l’erreur au Hindmarsh Stadium à Adélaïde. 

Malheureusement, dans une distribution de balle d’un jeux collectif, pendant toute la première période du match, les grenadières subissaient la pression chinoise. Et ceci même après l’expulsuon à la 27e minute de leur numéro 10 sur Sheirley Jeudi. 
À la seconde période, avec la rentrée de Dumornay, c’était une autre équipe haïtienne. Le jeux était beaucoup plus équilibré. Il y avait plus de circulation de balle pour les grenadières. 


Mais la pénalité, malheureusement,  contre Haïti allait tout changer non seulement dans le match, mais pour l’avenir des grenadières dans le reste de la compétition. 


Et en fin de match, en dépit des fautes flagrantes contre les attaquantes haïtiennes, l’arbitre central et le VAR, laissaient jouer le jeu comme dans une série de pénalité à sens unique.

Il a fallu un arbitre central du style OEA ou tout simplement CORE GROUP dans les résultats de fausses élections et affaire de corruption, pour ne pas accorder l’une de ces pénalités à l’équipe haïtienne. C’est comme dans les animaux malades de Jean Lafontaine.  Selon ce que vous soyez puissant ou misérables, les jugements de cour vous rendront blancs ou noirs. Haiti, dans la tête de l’autre, est un petit pays, mais que nous savons grande dans son âme, subit les injustices, de partout. Simple erreur d’un regard d’observateur? Mais c’est dans l’attitude qu’on peut en juger.

Il ya toujours de mauvais larron(s) sur le chemin d’Haïti à chaque fois qu’elle tente de rompre avec l’habitude de perdre.

De toute façon, après cette défaite, mathématiquement, Haiti n’est pas éliminée. Mais si les grenadières veulent rester dans la neuvième édition de la coupe du monde de football féminine et écrire une autre page d’histoire d’une sélection nationale de football dans une compétition internationale, elles doivent non seulement gagner sur un score large contre les danoises, mais aussi les anglaises doivent battre les chinoises sur un score de 2 but et plus.


Se vre grenadyè yo pèdi premye ak dezyèm batay yo. Se vre tou te gen kèk sòlda ki te tonbe pandan konba yo. Men lame an pat kraze poutèt sa. Medam, kontinye rete soude ak objektif lan ki se: une équipe, une nation, une mission. 



Esau Jean-Baptiste

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.