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Jetée aux oubliettes par la Primature, la CNDDR peut-elle remplir sa mission?

La Commission Nationale de Désarmement de Démantèlement et de Réinsertion CNDDR, est selon l’observation de plus d’un, traitée en parent pauvre par le gouvernement actuel. Alors que cette structure a été créée pour intervenir en tant que seule intermédiaire légalement constituée pour traiter avec les acteurs du grand banditisme, et ceci, tant dans le camp des gangs que dans celui de leurs supporteurs.

Selon une source proche de la commission,  à côté de 39 mois d’arriérés de jetons de présence que  doit la primature aux commissaires, ils  évoluent dans un local non approprié et font face à d’autres problèmes  qui empêchent le bon fonctionnement de la structure de désarmement. L’absence de personnel de soutien, pas de secrétaire, ainsi que de chauffeurs et les véhicules sont en très mauvais état, entre autres difficultés que confrontent les membres de la CNDDR.

De plus, le coordonnateur de la Commission Edwin Florexil est obligé de continuer à utiliser son véhicule de service  avec les impacts de balles  reçus lors de l’attaque armée contre ce dernier à la mi-juin  à Lilavois 14 (en Plaine), toujours selon notre source.

Toutefois, la Commission Nationale de Désarmement de Démantèlement et de Réinsertion qui compte actuellement 8 membres depuis la démission d’un d’entre eux, poursuit ses travaux  autour de la stratégie Nationale SNDDR-RVC. Ce, en parfaite collaboration avec plusieurs groupes  et/ ou organisations de l’international dont le Bureau Intégré des Nations (BINUH), sur le plan d’Action Nationale et autres.

Si Ariel Henry a fait part de sa volonté de continuer à multiplier ses rencontres bilatérales autour d’un dénouement  à l’insécurité en Haïti, notre source se demande pourquoi la CNDDR n’est-elle pas intégrée dans ces démarches comme le veut son mandat ?

Miracson MONDÉSIR mondesirmiracson1998@gmail.com

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.