Corruption : La SOGEBANK exige la libération de ses employés et le retrait des avis de recherche
La Société Générale de Banque S.A ( SOGEBANK) via les avocats du cabinet Delcy et Associés a fait le point autour du dossier de détournement de fonds impliquant son ancienne employée, Anne Kettia Georges. Cette dernière n’a rien à voir avec l’institution depuis 2022. L’arrestation récemment des trois employés de la SOGEBANK n’est autre qu’une machination visant à ternir l’image de l’institution selon Me Mario Delcy. Lors d’une rencontre avec la presse ce mercredi 7 juin, l’homme de loi appelle à la libération de ces employés et le retrait des avis de recherche émis contre eux.
En effet, Me Mario Delcy n’a pas mâché ses mots pour qualifier d’illégale et arbitraire ces arrestations et demande également le retrait des avis de recherche contre d’autres employés de la SOGEBANK. “Les trois employés arrêtés par la DCPJ n’ont rien à voir avec Anne Kettia Georges qui était déjà révoquée après les faits qui lui étaient reprochés. Cette affaire ne concerne que lui et les époux Jean Rony Enade” , a expliqué Me Delcy. ‘’Ce scandale provoqué par la DCPJ n’est qu’une machination qui vise à salir l’image de l’institution’’ s’enchérit-il..
Par ailleurs, la SOGEBANK par le biais de son cabinet d’avocats révèle que les plaignants savaient catégoriquement qu’ils s’étaient familiarisés avec la dame Anne Kettia Georges avant de lui confier cette somme en gourdes pour l’achat de dollars américains estimés à USD 132,744.00. Ce montant était destiné à renflouer leurs comptes personnels afin de payer leurs fournisseurs et créanciers. Toutefois, Anne Kettia Georges aurait abusé de la confiance que les époux Jean Rony Enade et Sonia Lagrenade avaient placé en elle en prenant la fuite avec le montant qui lui a été confié en dehors de son travail en abandonnant son poste à la SOGEBANK.
À en croire Me Delcy, des audits internes ont été réalisés au sein de la SOGEBANK dans l’objectif de simplifier le travail des autorités policières. “La DCPJ, sans pris en compte ces audits réalisés au préalable, commence à arrêter des employés de l’institution” a poursuivi l’homme de loi. Le défenseur de la SOGEBANK souligne qu’en agissant de la sorte la DCPJ n’éprouve aucun respect à l’égard de la constitution haïtienne.
Donc, la SOGEBANK via son cabinet d’avocats et associés a, d’abord, exigé la libération de ses employés et ensuite demander le retrait des avis de recherche contre d’autres cadres de l’institution.
Miracson MONDÉSIR
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