ENVIRONNEMENT

Le grand Nord sous la menace de grandes failles sismiques, 181 années après un violent séisme

Le 7 mai 1842, un tremblement de terre de magnitude 8.1 sur l’échelle de Richter a secoué le département du Nord. Près de 5000 personnes ont été tuées. Ce qui représentait la moitié des habitants du Cap-Haïtien. 300 autres ont été péries dans un tsunami qui a eu lieu après la catastrophe. Aujourd’hui, exactement 181 années après, cette ville se trouve sous la menace des failles sismiques dangereuses, a expliqué le Géologue Claude Preptit, lors d’une interview exclusive accordée à la rédaction du journal.

« L’énergie avait été dégagée le 7 mai 1842 et sera encore une fois dégagée» prévient l’ingénieur- géologue. Toutefois, il n’est pas en mesure de donner une date précise. M. Preptit souligne que le tremblement de terre est un phénomène cyclique. « Par exemple le séisme qui a secoué la ville du Cap-Haïtien était de magnitude 8.1, il serait probable qu’il y ait un autre tremblement de terre de magnitude similaire », a-t-il fait savoir, arguant que ce serait extrêmement un fort séisme.

Dans la même veine, le directeur du Bureau des Mines et de l’Energie (BME) a mis l’accent sur l’augmentation de la population dans le Nord. «Dans les trois départements concernés par ce tremblement de terre soit le Nord, Nord-ouest et le Nord-est, plus de 3 millions d’habitants y vivent » , a indiqué Monsieur Preptit. En ce sens, il encourage les autorités étatiques à diminuer les risques de vulnérabilité dans ces départements précités.

Il faut rappeler, après le séisme dévastateur du 12 janvier 2010, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) avait lancé dans les quatre villes côtières du Nord : Cap-Haïtien, Fort-Liberté, Ouanaminthe et Port-de-Paix un programme baptisé « plan séisme du grand Nord de 2012-2015. Lequel programme avait pour objectif d’étudier le sol et sa cartographie, l’évaluation et le renforcement des bâtiments publics, la formation des ingénieurs, des contremaîtres et des maçons ainsi que la sensibilisation de la population.

Miracson Mondésir
mondesirmiracson1998@gmail.com

Image Google pour illustration

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.