Sud-est: Marky Kessa envisage de retourner l’argent de la restauration du marché en fer à la Coopération Espagnole

Trois ans après la pause de la première pierre pour la restauration du marché en fer de Jacmel qui avait lieu en présence des responsables du Ministère de la Culture et Communication (MCC) et de son bras technique l’Institut de Sauvegarde des Patrimoines (ISPAN) ainsi que l’ambassadeur d’Espagne Pedro José Sanz Serrano le 1er février 2020.

Ce patrimoine clôturé en tôle depuis après la pose de première pierre, se retrouve dans un piteux état, avec des herbes sauvages, matières fécales et des détritus de toutes sortes qui occupent l’espace.

Le président du conseil intérimaire de Jacmel, Dr Marky Kessa, a expliqué que le problème du blocage des travaux se trouve à deux niveaux. Le fer qui a construit le marché est fait de fonte, on n’utilise pas ce genre de soudure depuis des lustres. Et ils n’arrivent pas à trouver des spécialistes adéquats pour la réhabilitation, ils ont trouvé quelqu’un dans la capitale mais à cause de l’insécurité de Martissant la personne ne veut pas prendre des risques. Et la Mairie doit travailler là-dessus de concert avec ISPAN.

“… Au contraire nous n’arrivons vraiment pas à travailler sur le marché, de ce fait au cour du mois de mai 2023 il y a de fortes possibilités pour nous au niveau de la Mairie de Jacmel de retourner les dix millions (10.000.000) de gourdes à la Coopération Espagnole parce que les techniciens dont nous aurons pour réaliser la construction du marché en fer de Jacmel ne sont pas disponibles et disposés pour le moment. Cependant nous travaillons sur une autre possibilité pour trouver un vrai technicien qui veut aider avec les travaux du marché. Car ISPAN prouve et montre encore sa détermination afin de voir l’avancement des travaux qui, pour l’heure, traîne à cause l’insécurité et manque de professionnels qualifiés.

Ce Patrimoine bâti, situé en face de la Cathédrale des Saints apôtres Jacques et Philippe fût construit au 19eme siècle dans les ateliers de Bruges en Belgique, importé par l’administration communale ayant à sa tête l’ingénieur Architecte Alcibiade Pommayrac qui fut aussi le concessionnaire, auteur du plan et concepteur. Il a été remis officiellement à l’administration communale du maire d’alors Alcibiade Pommayrac sous le gouvernement du président Florvil Hypolite en 1885.

Marcia MOÏSE
moisemarcha@gmail.com