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Le coordonnateur général du parti politique EDEM opte pour une justice sociale en Haïti.

Le parti politique EDEM a fait le point sur la situation chaotique s’évissant en Haïti depuis plusieurs mois. “Le pays n’a pas un problème d’élection mais plutôt un besoin d’une réconciliation, de justice sociale capable de nous orienter vers le développement”, a déclaré ce jeudi 27 avril en conférence de presse, Déus DERONNETH, coordonateur général dudit parti.

En effet, l’ex député de Marigot Déus DERONNETH a profité de l’occasion pour attirer l’attention de tout le monde comment la corruption et l’impunité notamment le commerce des armes à feu dans le monde ont affecté Haïti qui selon lui est la première cause de l’insécurité généralisé à laquelle nous sommes entrain de faire face.

On assiste impuissant, la monté des gangs en puissance d’où la population haitienne s’est obligé de rester cloîtrée chez elle ou s’exiler dans d’autres zones moins pires” , regrette l’ancien parlementaire, rappelant la sécurité est un droit fondamental alors que l’état haïtien n’arrive pas à jouer son rôle premier.

Cependant, Déus DERONNETH a profité pour faire remarquer à tous les secteurs de la vie nationale l’obligation qui leur incombe à résoudre cette crise multiforme qui gangrène la société haitienne. ” Les différents modèles développés en Haïti jusqu’ici pour résoudre la crise sécuritaire, que ce soit par les gouvernements ou par l’international, ne donne aucun résultat. Si non, les gangs sont devenus plus nombreux, plus forts et contrôlent plus de territoires” , a t-il dit , avant d’ajouter qu’il faut obligatoirement ressourdre ce problème d’insécurité crée par cette relation tripartite entre secteur privé, politiciens et gangs.

Face à une telle situation, Déus DERONNETH a rejeté l’idée d’une transition voulant seulement réaliser les élections mais plutôt éviter d’une manière générale la crise sécuritaire pour enfin établir la base d’un nouveau départ pour une meilleure Haïti.

” Pour le faire, nous devons arrêter de créer plus de marginalisé dans ce pays que de citoyens. Nous devons cesser d’accuser les autres et prendre la responsabilité du sous-développement d’Haïti à nous seuls haitiens et agir en citoyens et patriotes envers cette terre, berceau de la liberté” , a t-il préconisé.

Pour conclure le leader politique à fait des recommandations sur le plan politique, judiciaire et social. Il croit dur comme fer qu’on devrait réduire le nombre des partis politiques, faire appliquer les législations sur la décentralisation d’Haïti de Boniface/ Latorture de 2006, reconstruire le système judiciaire entre autres….

Miracson Mondésir

mondesirmiracson1998@gmail.com

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Lovelie Stanley NUMA

Lovelie Stanley NUMA, Journaliste Écologique et PDG Impulse WebMedias. Coordonnatrice Générale de l'association dénommée "Collectif des Journalistes Haïtiens Engagés pour l'Environnement (CoJHEE). La voix des sans-voix. Le journalisme utile c'est ma passion. Je travaille également pour des médias internationaux.