Haïti-Insécurité: Les hommes de la bande criminelle de «Izo 5 segond» ont massacré la population de Source-Matelas à Cabaret
Environ une trentaine (30) de morts ont été recensés au sein de la population de cabaret notamment à Source-Matelas le mercredi 19 avril. La population pointe du doigt les bandits armés de la bande à « Izo 5 segond ».
En effet, les bandits armés continuent d’étendre leurs tentacules et se battent pour le contrôle de territoire. Selon les témoignages des habitants de la zone, l’objectif de cette attaque est de prendre le contrôle de la zone qui a une grande portée économique notamment l’entrée Nord de la capitale haïtienne telles que : Minoterie d’ Haïti, CINA, Mission de l’Espoir, la douane, Port Lafito et également la prison civile des femmes.
Selon les informations recueillies, les bandits lourdement armés de la bande à Izo ont passé plusieurs heures à semer la terreur au sein de la population de Source-Matelas. Ils ont tué, incendié des maisons et font des blessés par balles. Le pire, les personnes blessées ne pouvaient même pas aller à l’hôpital pour recevoir les soins que nécessitent leurs cas. De surcroît, des tirs nourris empêchent même le transport des cadavres à la morgue.
Aucune intervention policière n’a été menée en vue de déloger ces malfaiteurs criminels qui viennent de village de Dieu (entrée Sud de la capitale). On rapporte également qu’un bandit notoire a été installé dans la nuit du mercredi à Source-Matelas pour semer la pagaille dans la zone et sur la route nationale. Paniqués, les habitants ont fui la zone sous le feu des bandits armés pour sauver leurs peaux.
Le président de la Fédération Nationale des Casecs (FENACA), Paul André, informe près d’une dizaine de personnes qui tentaient de fuir leur quartier sont mortes noyées dans une petite embarcation remplie de citoyens à destination de Léogane. La plupart des victimes sont : de nourrissons, de femmes enceintes et d’adultes. Un bilan toutefois non exhaustif.
Soulignons qu’à l’entrée Nord de la capitale, plus de trois bandes armées ont le pouvoir de contrôle sur la route nationale sous le regard passif des autorités compétentes.
Figaro MATELOT